Ecrivant tout à l’heure le mot « acolyte » - mot qui nous vient du latin ecclésiastique acolythus, tiré du grec akolouthos : suivant, serviteur, désignant un clerc admis à servir à l’autel et qui dans la langue courante signala par la suite, au XVIIe siècle de façon péjorative un ou deux complices accompagnant toujours une personne. J’admets tout à fait ce terme de complices pour désigner les deux compères qui sévissent désormais avec moi sur lait d’beu - une sacrée valeur ajoutée ! - il me revint en mémoire une petite anecdote survenue à l’école où ma mère enseignait les adultes - dactylo et bases d’anglais - désirant entrer dans les services civils de l’armée américaine alors basée à Orléans.
Elle devait recevoir la visite du responsable des services de sécu-rité faisant une inspection pour s’assurer que les matériels et toutes les installations étaient conformes et qu’aussi en cas d’incendie ou autre sinistre, rien ne faisait obstacle à l’évacuation du personnel (plusieurs autres services étaient implantés dans le même immeuble).
Or donc, une de ses élèves vint l’avertir que Monsieur P. - l’ingénieur, chef du service de sécurité en question - était arrivé, accompagné de son « alcoolitre »… Nous rîmes beaucoup à la maison lorsque ma mère nous narra ce pataquès au dîner. Bien plus de 50 après, cela me fait toujours sourire.