De drôles d’oiseaux dans un monde absurde !
Si les personnages s’avèrent immédiatement extrêmement attachants et que le scénario propose une jolie métaphore sociétale, doucement bercée par une bonne dose d’absurdité, j’aurais cependant aimé en apprendre un peu plus sur ce monde aussi original qu’intéressant.
Derrière cette superbe couverture légèrement matelassée, le lecteur découvre en effet un univers envoûtant et terriblement poétique. À l’instar de l’excellent La saison de la Coulœuvre, la couleur joue un rôle primordial au sein de l’intrigue, prenant progressivement le dessus sur un univers plutôt terne à la base. Multipliant les planches peu bavardes, l’album se lit certes à grande vitesse, mais n’est cependant pas dépourvu de quelques longueurs, que le lecteur s’empressera néanmoins d’oublier suite à une chute aussi originale qu’attendrissante.