C’est la phrase choc du jour, du 24 avril 2012, prononcé par Nicolas Sarkozy, qui était en visite à Longjumeau dans le département de l’Essonne (9-1) chez Nathalie Kosciusko-Morizet sa porte-parole. Les choses sont au moins claires maintenant. L’UMP fait partie intégrante de l’extrême droite. Durant 5 ans, il a fait monter le Front national en jouant un rôle peu flatteur de VRP exclusif.
Tout, tout, tout, pour être réélu, même s’il faut pactiser avec le diable. Là, franchement, Nicolas Sarkozy a franchi le Rubicon. Il a franchi la ligne rouge par laquelle, il n’est plus possible de transiger.Sarkozy, en mal d’inspiration, multiplie les provocations. «Si Marine Le Pen a le droit de se présenter», c’est qu’elle est «compatible avec la République»
Jean-François Kahn s’est fendu d’une déclaration qui en dit long sur la déliquescence de la France de Sarkozy.
Communiqué de Jean-François Kahn
Pour la première fois depuis des lustres, on entend un discours ouvertement pétainiste sortir de la bouche d’un président de la République encore en place.
Quoi qu’on pense de son challenger social-démocrate, l’hésitation n’est plus possible, plus tolérable : tous les républicains, tous les démocrates qui refusent, par patriotisme, le discours de guerre civile et de lacération de notre nation commune, qu’ils se réclament de Jaurès, de Clémenceau, de De Gaulle, de Mendès France ou de Robert Schuman, doivent voter de façon à barrer la route à l’apprenti sorcier et à permettre qu’on tourne cette page.
Tout le monde semble se réveiller. Mais, quand on pense que, avec près de 40 millions de français pendant l’Occupation, on a eu droit à seulement 300 000 résistants, il y a de quoi s’inquiéter. Ceux qui se planquent maintenant, viendront marcher avec nous comme le firent les vendus qui rejoignirent le Général de Gaule sur les Champs-Élysées. Pétain est ressuscité. Pauvre France !