Le pouvoir est aussi un but, une voix qui guide une carrière, un objectif que l'on se fixe, et que l'on pourchasse. Parfois cette quête est longue, la quête d'une vie d'un Mitterrand, d'un Chirac, parfois elle est une évidence que connu Giscard d'Estaing, parfois elle est une reconnaissance personnelle, comme le vécu Sarkozy. Pour nombreux cette quête sera vaine, où le plus méritant n'accède pas forcément au poste suprême...
Mais le pouvoir ne dure pas, et un jour il faut se confronter à sa perte. D'un abandon ne reste que le vide, d'une défaite perdure pour toujours un goût amer. Ancien président déchu avant même la retraite, Giscard d'Estaing connu des années difficile.
Alors il reste à se battre pour ceux qui encore espèrent. L'homme politique bouge encore, même sentant l'odeur de la défaite. Mais que faire? Giscard toujours lui, en son temps, regarda sa déchéance dans les yeux, se refusant à toute basse politique, quittant de sa dignité guindée, conspué l'Elysée.
De Gaulle, après un référendum raté s'en était allé. Giscard durement touché avait admis sa défaite. Nicolas Sarkozy usera de tous ses moyens pour garder le pouvoir. Sans jamais atteindre les limites de la légalité. Mais son obstination, son refus d'abdiquer auront ainsi durement installé le Front National dans le paysage français. 2017, c'est déjà demain, la droite dite décomplexée nous proposera t'elle une alliance droite/droite? Es-ce donc cela que le président veut laisser à la postérité? La montée des extrêmes, la poussée xénophobe, la société sécuritaire, et des valeurs jamais autant encensées qu'aux périodes les plus sombres.
Peut être est-ce cela la politique. On ne peut gagner sans se salir. Mais comment ainsi renier des principe et son intégrité? Faut-il donc n'avoir guère d'estime de la France pour la sacrifier à ses intérêts particuliers. Jacques Chirac en son temps fit face aux extrêmes, sans se déjuger, il faut croire que les temps du gaullisme ont changé...