Nicolas Sarkozy s’empresse de s’agiter à tous les vents en ce début de campagne du second tour en voulant opposer les travailleurs les uns aux autres en organisant le 1er mai une fête du "vrai travail".
"Ça voudrait dire qu'il y aurait un faux travail en France?" s'est interrogé avec à-propos François Hollande. "Qu'il y aurait finalement une opposition à organiser ce jour-là, le 1er mai, entre les travailleurs eux-mêmes? Ou entre les travailleurs et les chômeurs? Ou entre les travailleurs et les assistés? Non!"
Toute l’argumentation de Sarkozy est fallacieuse et surtout porte les germes de la division des français et de l’éradication d’années et d’années de combats sociaux où chaque parcelle de droit aujourd’hui acquit l’a été dans la douleur. Le fruit du travail ce n’est pas seulement la fortune acquise, le rang social obtenu qui figurent dans l’argumentaire de Sarkozy mais bien plus l’assurance de conditions de travail bien établies pour le plus grand nombre. C’est cela que les salariés, que les syndicats dans leur diversité défendent sous les banderoles du 1er mai…
Et je reprends les propos de François Hollande : " S'il y a eu la Fête du Travail qui a été instituée au XIXe siècle, c'est parce qu'il y a eu des hommes et des femmes qui voulaient se réunir, se rassembler, se mettre ensemble pour la dignité du travail... Pour la valeur du travail, pour le travail pour tous, pour la reconnaissance du travail, pour la rémunération du travail ".
En tout état de cause la démarche de Sarkozy est vraiment une honte dans sa volonté d'utiliser le 1er mai alors qu’il a par les effets néfastes de ses politiques augmenté d'un million le nombre de chômeurs sur son l’ensemble de son quinquennat !