« Et la mort en direct d’une étoile « me réclamez-vous … » Est-il possible d’y assister ? »….. Mes plus anciens lecteurs savent que j’ai déjà depuis longtemps répondu « oui ! »ici à ce type de question….Ce genre de physique nucléaire fait même maintenant partie du programme du bac scientifique !!!. L’étoile croque son combustible initial de formation pour s’allumer , briller , puis en change progressivement …La physique nucléaire a largement démontré expérimentalement l’existence d’une séquence possible de réactions de fusions successives aboutissant en fin de compte au fer….Et même dans certaines étoiles, à la fin de cette période d’auto cannibalisme , la structuration des divers éléments n’est ni homogène ni terminée et une explosion peut se produire . Des noyaux de fer 56 sont dissociés et d'autres sont recréés par désintégration radioactive des noyaux de cobalt 56 . Les noyaux de fer, formés dans un état excité, émettent alors des rayonnements d'énergie bien déterminée, tels qu’un satellite a pu en détecter en observant la supernova 1987 A dans le nuage de Magellan.
Mais j’ai aussi déjà expliqué ici que cette mort violente d’une étoile passait par des modalités différentes selon la masse de l’étoile ET QU IL NE FALLAITDONC PAS EN DONNER UN SCHEMA UNIQUE….. Par ailleurs je vous ai déjà montré ici des photos du MAX PLANCK INSTITUT /GARCHING résultant de calculs effectués sur des brillances et des spectres relevés en fonction du temps pendant cette transformation en supernova .Le DOSSIER POUR LA SCIENCE que je vous analyse me fournit deux nouveaux lots de photos qui présentent quelques mécanismes possibles et qui sont du même tabac !
Pour les étoiles MASSIVES( m> 8 M.S )les neutrinos et les bulles de plasma créent une expansion dissymétrique instable puis anarchique en supernovæ de type 2 …Pour les NAINES BLANCHES qui par accrétion de matière franchiraient 1,4 M.O il y a aussi formation de supernova(1A) avec l’intervention de turbulences … A tout ceci ( modélisations par calculs ) il faut joindre les essais de simulations numériques de l’équipe de SACLAY / THIERRY FOGLIZZO et coll . du SAP ° ( qui étudient dans des verres d’eau une simulation des instabilités dans la formation des étoiles à neutrons et des trous noirs …) . Je promets à mes lecteurs un grand plaisir à écouter leur conférence ,( en français ) a l’occasion de la journée de la Science sur le NET à partir de GOOGLE et sur l adresses suivante : »
"Les trous noirs, objets mathématiques et réels" vidéo ... - CEA Saclay› La science pour tous › Vidéothèque : vidéo de la conférence 40 minutes de Guillaume Trap et Thierry Foglizzo, astrophysiciens au CEA
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En fait, je reviendrai plus tard sur la démonstration expérimentale actuelle la meilleure de la réalité d’un trou noir proposée par ces auteurs CEA et représentée par l’objet détecté et nommé SAGITARIUS A …Les mesures actuelles indiquent que cet objet central possède une masse d'environ 4 millions de masses solaires , lesquelles étant concentrées dans un petit rayon de 30 unités astronomiques seulement ne peuvent pas s’expliquer autrement que par l’hypothèse d’un trou noir centro galactique …. De plus . la radiosource compacte est contenue dans une sphère d'1 ua de rayon (soit la distance entre la Terre et le Soleil)…….Aucune forme de matière connue autre qu'un trou noir ne serait susceptible d'être aussi comprimée dans un tel espace étant donnée cette valeur de masse, tout en étant aussi peu lumineux. J’estime que l’hypothèse d’une simple accumulation d’étoiles éteintes mortes et entassées au centre n’est pas valable et ne correspond pas à l’ordre de grandeur ….MAIS JE VEUT BIEN RECONNAITRE QU ON N’A ENCORE PAS L’INSTRUMENT NOUS MONTRANT OPTIQUEMENT LA PRESENCE D’UN TROU NOIR ; suis-je un SAINT THOMAS ?