De retour du Frat 2012 de Lourdes (rassemblement de 10 000 jeunes chrétiens d'Île de France), je reviens avec l'enthousiasme et la joie du pèlerin.
Une grotte près de l’eau aux parois plein de charme
Une roche gravée par le temps qui bâtit
Un soleil invisible qui éclaire les larmes
D’une source infinie qui transpire sa folie.
Une main qui navigue sur la chair d’une pierre
Des lèvres qui se ferment à l’ombre de la lune
Au chevet du mystère qui murmure aux paupières
Le vrai souffle du vent qui efface les dunes.
De la terre aplanie se découvre le ciel
Les voûtes transpercées laissant passer le miel
D’une voix maternelle qui embrasse la terre.
Un chapelet d’enfants enlace son sanctuaire
Pénétrant en son sein pour plonger dans la mer
Ce placenta du Ciel qui nous offre un repère.