ADOLESCENTS.
Dans la forêt de mon cœur
J’avais tracé ta clairière
Ton rire éclatait en mille couleurs
Nous étions bariolés d’arcs-en-ciel mélodieux
Et nous dansions de folles chansons
Sans nous poser la moindre question
Les étoiles tombaient
Dans nos mains réunies
Comme des paillettes de printemps
Au bord de la mer la joie galopait
De vague en vague
De bouche en bouche
Aux parfums de nos lèvres
Nous jouions à la désespérance
Et aux incompris
L’orient nous embrasait
Quand le couchant sombrait
Les anges nous touchaient de leurs ailes
Notre jeunesse portait son raz-de-marée
Au-delà des fétiches qui se noyaient
Nous ne savions rien de ce qui nous attendait
Tu marchais sur des sables mouvants
Les yeux fermés
Ta main dans la mienne
Tu croyais à la conquête du monde
Tu étais belle comme une rose
Qui ne fanerait jamais
Jean Botquin