Voici les meilleurs extraits de cet éditorial paru ce week-end : « quand Cristina Kirchner a été réélue en Octobre dernier en tant que présidente de l’argentine, elle avait devant elle deux choix possibles : soit poursuivre son régime autocratique matinée de populisme, soit mener son pays vers l’ouverture sur les marchés extérieurs et le monde démocratique. En nationalisant la plus grande entreprise pétrolière du pays cette semaine, Mme Kirchner a fait son choix. Elle a choisi l’approbation populaire, tout comme l’a également prouvé ses fréquentes réflexions sur les iles malouines. Cristina Kirchner fait tout pour continuer d’isoler l’Argentine du monde entier alors que ses voisins ont choisi la voie de la croissance. En choisissant une voie encore plus à gauche, le gouvernement argentin envoie un signal négatif envers le monde des affaires. Mais aussi envers la presse indépendante, puisque, depuis sa réélection, Mme Kirchner ne cesse d’attaquer les deux principaux quotidiens du pays, « La Nacion » et « Clarin ».
Les économistes qui osent afficher le vrai taux d’inflation du pays (supérieur à 20%), se font attaquer en justice, tandis que les chiffres officiels sont manipulés. Mme Kirchner serait soutenue et conseillée par un groupe de militants, mené par son fils Maximo, et qui a choisi pour nom celui d’un ancien président de gauche des années 70, Hector Campora. Un président qui avait précipité la chute économique du pays et qui mena à la dictature bien connue.
Tandis que le Brésil et le Mexique sont parfaitement intégrés aux instances économiques mondiales et sont sur la voir du développement, l’Argentine sous Mme Kirchner fonce tout droit vers un nouveau crash. La seule manière de changer les choses serait de remplacer l’Argentine par le Chili parmi le groupe du G20. Le Chili, dont la puissance économique est bien supérieure à l’Argentine, serait le remplaçant idéal parmi l’élite des nations les plus puissantes du monde. » Juan Pablo Soler