Reprenant un peu pied après ce week end si affairé ,je me mets en demeure de continuer à présenter à mes lecteurs la suite des articles du dernier « DOSSIER POUR LA SCIENCE « sur les trous noirs … J’en explore tous les articles pour déterminer les nouveautés qu’ils nous apportent ….et qui peuvent être de deux ordres différents :
-des résultats expérimentaux apportés par des instruments ou méthodes nouvelles
- des résultats théoriques amenés par des hypothèses de modélisation ou de nouveaux moyens de calculs ….
Certains de mes lecteurs sont attachés à un certain type de théorie ,qui parfois leur est personnelle et à laquelle ils se dévouent corps et âme ; j’insiste sur un point : si vous n’êtes pas d’accord , inutile de morigéner et de le répéter jusqu’à satiété : contentez-vous de prendre note des nouveaux résultats SANS VOULOIR ENFONCER DES PORTES OUVERTES OU QUE VOUS CROYEZ TELLES …… . Dans son quotidien ,la physique expérimentale est souvent œuvre modeste et patiente …Elle n’a pas besoin de fanatisme ni de supporters ….La lecture ( parfois agaçante ) que je suis en train de faire des « DOSSIERS DE LA RECHERCHE /DIEU ET LA SCIENCE » me montre même que cette physique n’a pas un besoin de visions philosophiques ( de critiques issues d'un substrat antifinaliste , antispiritualiste ou anti je ne sais quoi…. !) , tout au moins à court terme ……
LES COLLISIONS OU COALESCENCES STELLAIRES ( M.SHARA )
Le mois dernier dans le POUR LA SCIENCE MENSUEL , S . BAILLY nous avait présenté les résultats de C. Badenes et D. Maoz, sur les supernovae de type 1 a ( ces chandelles énergétiques) qui nous sont tant indispensables pour mesurer les distances dans l’univers galactique…..C. Badenes et D. Maoz ont étudié les cas probables de systèmes binaires de naines blanches et en ont déduit la fréquence de leurs coalescences dans notre galaxie : elle serait d'une tous les 300 ans environ. Ce taux, du même ordre de grandeur que la fréquence des supernovæ de type Ia, semble indiquer que les coalescences de naines blanches sont bien à l'origine des supernova de type Ia.
Dans son article ,M.SHARA se préoccupe de tout autre chose…A priori , dans notre région de galaxie du moins , les étoiles sont trop éloignées les unes des autres pour qu’on puisse envisager leur collision ……Ceci est valable pour les régions « tranquilles » de notre voie Lactée … A moins qu’on ne se préoccupe de certaines régions plus agitées de notre GALAXIE propre ….Or ces régions existent …Le satellite UHURU y ayant recensé une centaine de sources de R.X a permis de les situer dans les amas dits « globulaires » ( 150 environ soit moins de 0 , 01% des étoiles de la VOIE LACTEE). Dans ces amas les étoiles ne sont pas distribuées comme dans l’espace autour de notre SOLEIL …. Dans un petit volume de quelques dizaines d’années-lumière nous ne rencontrerions autour de nous que quelques centaines d’étoiles , alors qu’elles seront un million dans le même volume d’ un amas globulaire !
l’AUTEUR déduit alors qu’avec un tel surpeuplement d’étoiles dans un tel type d’amas la probabilité d’influence mutuelle devient grande ….Je ne vous décrit pas toutes les éventualités calculées ( qui vont du cas des autos tampons avec fusion jusqu’ au ballet gracieux d’étoiles qui se frôlent , se chatouillent et se déforment suivant leur type , leur masse etc. )…. SHARA insiste aussi sur le déficit en étoiles géantes rouges des amas globulaires , ce qui rendrait plus facile leur collision et les relierait à une fréquence de collision de 10000 ans entre deux évènements…..Il conclue ( et ceci devrait enchanter certain lecteur ) que la réalité de ces cataclysmes et de leur fréquence pour allumer des « lanternes bleues » ( étoiles brillantes et chaudes ) ne fait « guère de doute » et que notre vision d’un univers quasiment vide et paisiblement vieillissant doit être changée , du moins pour ces régions d’amas globulaires ……
AVEC DEUX PHOTOS DU MAGAZINE qui vous en diront un peu plus sur la diversité des cas de collisions possibles
A SUIVRE