La Commission européenne estime que 20 millions d'emplois verts pourraient être créés dans l'Union dans les dix prochaines années.
Comment faire face au chômage qui atteint actuellement 10,2% dans les 27 pays de l'Union Européenne ? Quelles mesures prendre alors que la crise économique n'en finit pas et que les perspectives de croissance ne sont pas bonnes du tout ?
La Commission européenne vient de répertorier les marchés dans lesquels il existe des viviers d'emplois. Elle en a ainsi repéré trois : l'économie verte, la santé, et les technologies de l'information et de la communication. Et elle estime à plus de 20 millions le nombre potentiel de créations d'emplois dans la seule économie verte d'ici 2022.
Les principaux secteurs sont concernés sont le bâtiment avec la rénovation des logements anciens pour augmenter leur efficacité énergétique; le secteur des énergies avec le développement des énergies renouvelables pour lutter contre la raréfaction des matières premières, réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique, et le secteur du recyclage des matériaux.
Les objectifs fixés par la Commission européenne pour chacun des Etats de l'Union, à savoir : l'amélioration de l'efficacité énergétique de 20% entre 1990 et 2020 ; le développement des énergies renouvelables pour atteindre 20% de la consommation d'énergie en 2020, et la réduction de 20% des émissions de CO2 entre 1990 et 2020, poussent déjà fortement le développement de l'économie verte. Mais la Commission estime qu'il faut en plus que les Etats mettent en place des aides spécifiques à l'embauche " par la réduction de la pression fiscale sur le travail au profit de taxes environnementales (sans incidence budgétaire), ou par des aides aux personnes souhaitant se mettre à leur compte ". Elle préconise aussi d'inscrire l'emploi vert comme une priorité dans les plans nationaux pour l'emploi et de dresser un inventaire plus précis des compétences vertes.
Hervé de Malières