Une allégorie intelligente sur la libération du peuple irakien !
Ce récit imaginé par Brian K. Vaughan part d’un fait réel, totalement anecdotique qui s’est déroulé durant l’invasion de l’armée américaine dans la capitale irakienne. Le scénariste de Y : Le dernier homme va se servir de cette tribu de lion qui retrouve la liberté suite à un bombardement américain, pour servir une réflexion intelligente sur la liberté. Cette formidable allégorie qui invite à découvrir la guerre à travers le regard d’animaux féroces se situe entre le récit d’aventure et l’essai philosophique.
Si les lions essayent surtout de survivre dans une ville ravagée par la guerre, ils s’interrogent également sur cette liberté qui s’offre à eux et sur le rôle joué par leurs ex-gardiens. Le parallèle avec le régime de Saddam Hussein est vite fait et donne une dimension supplémentaire à cet œuvre. Que signifie la liberté pour ceux qui en ont été privé depuis si longtemps ? Si certains ont connu un monde meilleur avant cette dictature, mais ont finalement perdu leur âme et la force de se rebeller, d’autres n’ont jamais connu autre chose que cette vie derrière les barreaux. Si certains vont découvrir le vrai visage de leurs geôliers, tous vont se rendre compte que la liberté a un coût.