Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles,le 3eme roman - titre provisoire "Island voice" , trackback
Aller/retour Pluton en fusée éclair, déphasage des lumières. Lost In Translation.
Bus le matin - train - taxi - vacances - taxi - train - taxi. 20 heure - 24°, soirée lourde et oxydée. Cours de la Marne, place de la Victoire embouteillée et le compteur du tax qui tourne. Je suis Jason Bourne, un chien greffé à la main. La mémoire qui s'effiloche, putain, tout se souvenir c'est pas fastoche. Les néons en lettres de sang qui se détachent dans l'océan noir.
Foule éparse, échevelée et la mercedes qui tax qui bat le pavé. Le compteur tourne, le temps m'enfourne. Course éperdue, filer dans l'inconnue, confiance et éveil des sens.
Pause. Passage en accéléré. Ne pas céder.
Payer la course - rentrer ses bagages - aérer - débarasser - ranger - appeler pour dire qu'on est bien arrivé - prendre le courrier - se doucher - envoyer un SMS, enfin.
La chute de rein qui frémit toujours, ce quelque chose qui me rappelle jour après jour que quand on aime on prend tout, et le reste, on s'en fout.
Pause. Rembobiner. Lecture. Arrêt.
Aimer c'est quoi ? Aimer pourquoi ? Et " l'état amoureux " dans tout ça ?
4h00 du matin. J'y songerai sérieusement demain...