tome 1 - Sfar © Dargaud - 2002
tome 2 - Sfar © Dargaud - 2002
tome 3 - Sfar © Dargaud - 2003
« Le chat du rabbin raconte l’histoire d’un félin doué de parole dans l’Alger du début du XXe siècle. Il peut en effet parler après avoir dévoré le perroquet de la maison. Le rabbin lui interdit alors de voir sa fille Zlabya car le chat ne dit que des mensonges ou des vérités blessantes. Afin de revoir sa maîtresse, le chat du rabbin demande donc tout naturellement à faire sa Bar-Mitsvah.
tome 5 - Sfar © Dargaud - 2006
tome 4 - Sfar © Dargaud - 2005
Au fil des albums, le chat du rabbin perdra et retrouvera la parole. À certains moments, il pourra communiquer uniquement avec les autres animaux ou certaines personnes, tel le peintre russe. Il est le narrateur de l’histoire et à travers lui, on découvre la culture juive d’Algérie. Il ne manquera pas d’observer avec un regard critique les errements et défauts des humains qui l’entourent. Il voyagera à Paris afin de rencontrer les parents de Jules, l’époux de Zlabya, ou à travers toute l’Afrique pour trouver Jérusalem d’Afrique. Cette série est une magnifique fable qui nous fait découvrir la culture juive séfarade. » (synopsis présenté sur le site de la série).
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Tout vient à point à qui sait attendre… oui mais voilà, à l’instar d’Alim le Tanneur, ce n’est pas venu ! J’ai pourtant lu les cinq tomes d’une traite, apprécié les dialogues et le sens de la répartie du félin. J’ai également aimé ce graphisme bancal, exagéré mais qui sait être rond, suave, sensuel ou incisif quand il le faut. Il en est de même pour les couleurs de Brigitte Findakly, elles accompagnent ce récit d’atmosphères différentes et permettent à cette découpe redondante des planches (3 bandes / 2 cases) de ne pas lasser le lecteur. Le rythme est là tout, Sfar a trouvé une bonne distanciation entre narration et traitement des sujets de société abordés au fil des cinq tomes (religion, légende urbaine, couple, différence, racisme…).
Mais avec cet album, Sfar ne me permet pas de m’immiscer outre mesure dans ce monde fictif. Je trouve que le passage à Paris souffre de longueurs narratives conséquentes. Dans l’ensemble, la présence des gendre et Maître du Rabbin crée des lourdeurs. J’ai eu l’impression que la série délaissait trop rapidement l’essentiel du sujet, ce qui pourtant en fait son intérêt : une exploration de la religion juive et de la culture juive d’Algérie.
Le site de la série et les pastiches de couvertures sur le blog de l’éditeur.
La chronique de Chtimie sur le tome 1.
Extraits :
“Il me dit que peut-être que les années n’ont de sens que si les hommes sont là pour les compter” (Le Chat du Rabbin, tome 1).
“La pensée occidentale est une machine préhensile, prédatrice et, en dernière analyse, destructrice, m’explique mon maître. Elle met des noms sur les choses, des étiquettes, comme pour dire Ces choses font partie de mon système, je les ai comprises. Mais le temps de nommer une chose, elle a déjà changé, et le nom qu’on lui a donné a déjà fini de la définir avec exactitude, et on se retrouve avec en bouche des mots vides” (Le Chat du Rabbin, tome 1).
Le chat du Rabbin
Tome 1 : La Bar-Mitsva
Tome 2 : Le Malka des lions
Catégorie Fonction/Statut
Tome 3 : L’Exode
Tome 4 : Le Paradis terrestre
Tome 5 : Jérusalem d’Afrique
Éditeur : Dargaud
Collection : Poisson Pilote
Dessinateur / Scénariste : Joann SFAR
Dépôt légal : janvier 2002 à décembre 2006
ISBN : (Intégrale tomes 1 à 5) 978-2-205-06639-5
Bulles bulles bulles…
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