Tout autour du monde, dans des pays qui n’ont même pas de fashion weeks des mecs ont un pur swag. De quoi moucher les teenagers Français qui portent des bandanas « drapeau US » sans jamais avoir foulé le sol ricain.
Parmi ces swaggers qui s’ignorent, au Nigéria les Gadawan kura sont des jeunes saltimbanques qui se balladent dans les rues avec des hyènes pour animal de compagnie. Certains ont également des babouins ou des vraiment très gros serpents domestiqués. Révélés par les clichés du photographe Sud Africain Pieter Hugo et poursuivis par une réputation de voleurs, pilleurs, ces jeunes artistes de rues voyagent dans tout le pays pour montrer leur numéro, à la façon des anciens montreurs d’ours. Bien qu’il s’agisse de leur métier, les photos sont pour nous Européens impressionnantes et l’idée de croiser un homme et sa hyène parait incroyable.
Ces impressionnants clichés ne sont pas sans rappeler la photo l’excentrique Américaine Phyllis Gordon faisant son shopping accompagnée d’un léopard en laisse. La scène-surréaliste !- se passe en 1939, dans les rues de Londres.
Je pourrais parler aussi des Chuntaritos, ces Mexicains qui pimpent eux-mêmes leurs santiags en les allongeant sur le devant, ou des Passion Gap d’Afrique du Sud, pratique qui consiste à se faire retirer/arracher/éclater les dents de devant et vu comme un rite de passage, un véritable mode de vie. Partout, et surtout loin des diktats de la mode des jeunes en poussent leur quête de style l’extrême.
Alors swagger parisien, remballe.