Genre: science fiction
Année: 2004
durée: 1h35
L'histoire: Eric Wrynn travaille pour une compagnie dont il croit tout connaître. Son travail: suveiller des gens prisonniers d'une sorte de cube, prison métallique étrange. Mais quand une innocente se fait capturer et est enfermée dans le cube, Eric commence à avoir des soupçons.
La critique d'Alice In Oliver:
On oublie un peu trop souvent de le dire, mais le premier Cube a connu un grand succès en son temps et faisait partie des films à petit budget profitant du buzz sur la Toile. Cette série B modeste trouve donc son public sur internet et sur le marché de la vidéo. Ce qui ravit évidemment les producteurs, satisfaits d'avoir trouvé la nouvelle poule aux yeux d'or. En résumé, un tel film ne coûte pas cher à produire et il n'y a pas besoin de réunir des grands acteurs.
Ensuite, c'est une immense prison labyrinthique, de forme cubique (comme l'indique le titre du film), qui sert d'unique décor.
Forts de ce concept, les producteurs décideront de prolonger le plaisir via une suite absolument nullissime et pour le moins incompréhensible, soit Cube 2: Hypercube. Malheureusement, cette suite tant attendue décevra les fans de la première heure.
Pas de panique, les producteurs ont bien l'intention de relever un peu le niveau via un troisième et dernier opus, censé nous donner enfin toutes les explications. Mieux encore, Cube Zero, réalisé par Ernie Barbarash en 2004, a pour ambition de revenir aux origines de la prison cubique.
Il s'agit ni plus ni moins d'un préquel, le film se situant donc avant l'action du premier film de Vincenzo Natali.
En vérité, Cube Zero pour pour but de répondre à une seule et unique question: que se cache t-il derrière la fameuse prison cubique ?
Oui, Cube Zero fournit bien la réponse. Pourtant, c'est bel et bien la déception qui est au rendez-vous de ce troisième chapitre.
En y réfléchissant bien, cette question n'a que peu d'intérêt. Le spectateur lambda trouvera tout seul la réponse, à savoir que le cube en question est une machine infernale, destinée à servir d'expérience pour des cobayes humains.
Voilà la pseudo grande révélation de Cube Zero ! En résumé, les scénaristes ne se sont pas foulés le poignet pour écrire le script de ce triste préquel.
Pire encore, ce troisième volet oublie les recettes qui ont fait la gloire et la réputation du premier, à savoir un suspense de tous les instants, des personnages crédibles et un intérêt pour la dimension psychologique.
Tous ces aspects sont évidemment absents de Cube Zero.
A partir de là, pas grand chose à retenir de ce gros navet ! Certes, on retiendra ou non quelques séquences gores.
Sur ce dernier point, le film n'est pas avare sur les pièges machiavéliques. Hélas, Cube Zero ne parvient jamais à tenir les promesses annoncées.
Sans compter une fin stupide et de nombreuses incohérences dans le scénario. Pour le reste, Cube Zero est tout de même légèrement supérieur à son prédécesseur. Mais bon, cela ne sauve pas cette série B de ce qu'elle est: un gros pétard mouillé !
Note: 03/20
Note naveteuse: 15.5/20