Depuis que notre cher ami SKR1LL3X a pris le contrôle du business de la Dubstep « commerciale », cette « musique » est devenue aussi angoissante que de voir sa mère maquillée comme une pétasse, essayer de chopper nos propres potes à notre 18ème anniversaire.
Mais, si une Parade de jeunes êtres humains qui n’arrivent plus à avoir d’érections secouent leurs têtes dans tous les sens sans trop savoir pourquoi, c’est bien qu’il doit y avoir une raison, tout cela ne peut pas être encore une fois un complot, comme l’a été l’Eurodance.
Quelle est donc cette raison ? Où est cette perle rare que nous cherchons désespérément depuis notre tendre enfance ?
La Dubstep, reste heureusement assez vaste, beaucoup de jeunes/expérimentés artistes s’y aventurent à l’aide d’une coiffure un peu mystérieuse, enfermés dans une cave.
Nous allons analyser le profil de Rusko, qui avec son deuxième album Songs qui vient de sortir sur le fameux/très bon label Mad Decent (qui a cependant pris un chemin douloureux entre Moombahton et Dubstep) se positionne comme un candidat au fort potentiel.
Rusko est t’il le messie de cette musique sauvage qui se digère aussi facilement qu’une grenouille en décomposition aux yeux globuleux qui bavent ?
Rusko, c’est un mec à la tête fort sympathique, il fait parti de ceux qui adorent faire partager leur musique et c’est très plaisant à voir.
Tout comme le bon Skrillex, Rusko dispose d’une jolie coupe de cheveux de punk à chiens, qui est surement un outil de différenciation par rapport au reste de la population.
Issu d’Angleterre (Leeds), Rusko possède déjà un background assez large derrière ce nouvel album. Considéré comme l’un des initiateurs et l’un des plus prometteurs, il avait réussi à nous charmer, avec d’une part une parade de remixes, notamment celui de Pro Nails (Kid Sister/A-Trak), et d’autre part avec quelques chansons de son opus précédent (O.M.G. ! en 2010) : Woo Boost (encore mieux avec la touche Douster) ou Got Da Groove (Feat. Gucci Mane)
Songs, son deuxième album donc, précède un E.P. qui sortira un peu plus tard cette année, Cypress x Rusko, où le groupe de Hip Hop Cypress Hill collaborera avec Rusko sur 5 Titres.
Pour rappel, B-real a aussi fait un duo avec Larusso, cette année. Tout va bien donc.
Songs, est composé par 14 chansons et attention, on vous aura prévenu, ça craint pas mal. On perd totalement le Rusko qu’on avait connu et abandonné sans le vouloir, pour en retrouver un, qui nous propose une mixture entre Reggae, Dubstep et EFFRAYANT, de l’EURODANCE.
Mon dieu, dès qu’on entend des chansons comme Opium ou Thunder, on a envie de faire comme dans ces vidéosLOL de geeks qui fracassent leurs ordinateurs, mais beaucoup plus violemment.
On se demande vraiment où on se trouve, on ne s’attendait pas du tout à ça, quand l’on compare aux sorties passées.
Quatorze chansons, pour 2 potables (Whistle Crew et M357), cela ne fait pas une superbe moyenne. Peut être que si Songs avait contenu 50000 chansons, on aurait réussi à en trouver une vingtaine de potables, mais là c’est vraiment du gâchis.
Skanker, c’est ce petit oinj’ qui tourne entre pote « pépère », et c’est à notre tour de tirer quelques lattes. On a envie d’être foncedé-Babylone, du coup on tire fort, voir trop. Après avoir obtenu une belle peau cadavérique, on vomit de partout et surtout sur le canapé à 6000 euros en cuir nacré de nos parents, qui se feront un plaisir de nous remercier pour lui avoir donner de nouvelles couleurs verdâtres.
Dirty Sexy, c’est assisté à ce Lap Dance, une fille très sexy danse pour nous. On prend beaucoup de plaisir à la voir se déhancher, jusqu’au moment où elle glisse, perd sa perruque et laisse entrevoir de très belles couilles de taureau sous sa jupe.
Asda Car Park, (Asda = chaîne d’hypermarché en Angleterre). Après avoir installé son matos de Djs dans le rayon fruits et légumes, on balance de la méchante Dubstep, les légumes volent dans tout les sens, c’est génial. Jusqu’au moment où la sécurité débarque pour nous mettre des beignes, même pas pour le bordel foutu, mais pour arrêter cette musique, qu’elle qualifie de machiavélique.
Rusko, déçoit beaucoup avec ce nouvel Opus, car il nous propose un monde auquel nous n’étions pas vraiment habitué, et qui ne marche pas vraiment. Si le Reggae n’est pas votre came, vous serez doublement déçus.
Comparé à ses sorties antérieures, c’est surtout de l’inquiétude, car on ne sait pas où tout çà risque de mener dans le futur.
Du coup, maintenant, une question nous taraude l’esprit, est ce que tous les punks à chiens qui se trouvent devant le Simply Market ont fait de la dubstep dans leurs vies ?
Nous aurons cette réponse un jour ou l’autre !
Nous avouons tout de même avoir un peu triché, car oui, nous savions d’avance que Rusko n’était pas le « maître Dubstep ».
En effet, le messie s’appelle plutôt Rustie, il vient de Glasgow, et nous a coupé le souffle avec Glass Swords, un album d’une qualité effrayante qui mixe Dubstep et Post-dubstep, sorti en 2011, mais ressorti cette année sur le territoire français.
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