41 ans, toujours puceau // De Craig Moss. Avec Steven Sims et Randall Park.
Je pense que je mérite une récompense pour être aller jusqu'au bout de ce supplice. Après Big Movie, Spartatouille, Disaster Movie et autres Movie machin, 41 ans toujours puceau revient avec une
parodie des films Appatow. Je veux bien avoir de l'humour mais là, j'avoue que l'on est au niveau zéro. Le seul truc qui m'a amusé dans ce film c'est de retrouver quel film a été parodié entre En
cloque mode d'emploi, Supergrave, Slumdog Millionaire, Twilight, 40 ans toujours puceau, … Il y a des plans copier coller et c'est le seul truc d'ingénieux dans ce genre de parodies. Ce que je ne
comprends pas avec ce genre de film c'est comment il y a encore de l'argent pour en produire. Je pense sincèrement qu'il existe des producteurs masochistes. Enfin, remarquez, après avoir bien bu,
ce genre de film passe comme une lettre à la poste. Humour pipi-caca-prout, et dégueulasse la plupart du temps. Petit à petit le film part dans un grand n'importe quoi. Le genre, relancé par
Scary Movie, avait de nombreuses idées à ses débuts grâce aux frères Wayans, mais cela s'est dégradés quand les producteurs ont voulu décliner le tout à toutes les sauces.
Andy, 41 ans, puceau, aurait bien besoin de s'adonner à une partie de jambes en l'air. En plus de sa mauvaise fortune, il est affublé de deux colocataires adolescents qui ne pensent qu'au
sexe. Avec l'aide d'un de leurs amis, ils falsifient leurs cartes d'identité et accompagnent Andy en virée...
Et par sauce, je veux dire histoire. Les blagues sont rarement drôles et passé les premières minutes, et le dernier quart d'heure est sûrement le pire : quand le côté romantique du film fait son
apparition et que tout d'un coup, on se sent complètement abasourdi par tant de niaiseries. La scène Star Wars était vraiment horrible quand même. Même si calée au beau milieu de ce genre de
film, je dois avouer que c'est assez drôle en soit. Au final, le seul intérêt de ce film ce sont les références. Car le reste nous donne rapidement l'impression que l'on est au beau milieu d'un
film pornographique. Quand on pense que Leslie Nielsen pouvait nous faire rire avec les Y'a t-il et que maintenant on doit se contenter de parodies de ce genre là. Moi, j'ai peur de ce que le
cinéma pourra nous offrir dans quelques temps. C'est juste de pire en pire. J'aurais préféré ne pas tomber sur ce film, ni même le regarder.
Les blagues grasses s'enchainement comme des perles sur un collier, le surplus de nichons et de sexe tout ça pour exciter les plus puceaux dans leur pantalon. Sans compter sur la tonne de vomie
ou encore de sperme qui fuse au fur et à mesure de ce fim. Au final, la seule bonne scène de ce film reste la parodie de la fin de Slumdog Millionnaire en guise de générique de fin. J'ai trouvé
ça ultra drôle et fun. Au fond, pour aimer 41 ans toujours puceau je pense qu'il ne faut pas être dans un état normal. Voilà une nouvelle insulte pour le cinéma en général, et j'aurais adoré
comprendre comment on peut oser juger la dedans. Je ne parle même pas du cast qui pourrait faire concurrence au jeu de Steven Seagal, et à la réalisation digne d'un téléfilm roumain. Et le
scénario, écrit sous acide par un ado prépubère qui rêve de se faire des nanan mais n'y arrive pas. Un conseil au scénariste : ce n'est pas comme cela que l'on emballe les nanan.
Note : 0/10. "Prend moi, fourre moi ton fish-and-chip". Ca vous suffit pour vous dégouter non ?