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Il était là devant mes yeux…Et j’ai préféré les refermer.

Publié le 22 avril 2012 par Blog Deleted

Il était là devant mes yeux…Et j’ai préféré les refermer.

Le hasard a fait que nous avons enchaîné rapidement les soirées avec notre bande d’amis communs, et nous avons été amenés à nous recroiser suite à cette déclaration sentimentale.

Durant l’une de ses soirées arrosées, nos nous sommes brouillés en raison d’une attitude qui m’a déplu venant de lui. Nous sommes restés chacun sur nos positions.

Il l’a bien sur très mal pris. Et s’en est suivi un silence des 2 côtés de plusieurs jours. Au début de ce silence, j’espérais qu’il revienne vers moi pour qu’on s’explique et que tout recommence sur de bonnes bases.

Et finalement, quand je me suis faite à l’idée que notre complicité était finie, et en maintenant le silence, il est revenu.

Froidement au départ. Dans le contrôle total de ses émotions encore une fois. Mais j’ai vite compris qu’il était “le feu sous la glace”. Je ne me suis pas laissée démonter par sa froideur et son indifférence, car mon intuition me soufflait qu’il “bouillait intérieurement”.

J’étais d’accord pour envisager une relation, seulement si on acceptait dès le départ qu’il y ait une fin (le jour où je reprendrais le large), à la façon des histoires d’un été.Il était là devant mes yeux…Et j’ai préféré les refermer.

Malheureusement, j’ai senti que de son côté il en aurait été tout simplement in-ca-pable. Il se projetait trop dans l’avenir sentimentale, “dans un an je fais ci, dans deux ans, je fais ça etc”. Sentimentalement, je déteste quand on essaie de planifier dès le début ce que l’on sera dans quelques années.

Continuer  pourquoi pas ?  A condition de partager une relation   faite de complicité et d’insouciance , et non pas une relation en pointillés, à l’agonie,  faite de rapport de forces et de silences interminables.

Pas pour moi. Il était là devant mes yeux depuis 9 mois, mais j’ai préféré les fermer, déviant mon regard dans une autre direction. Celle de la liberté.



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