Un dimanche de vote pour la présidentielle est toujours particulier. Il mêle excitation, inquiétude, incertitude et quiétude. Lecture du Journal du Dimanche, petite escapade au marché où les "tracteurs" ne sont pas là mais où des conversations glanées ici où là démontrent malgré tout un intérêt pour le scrutin. Des coups de téléphone mettent au point les derniers détails pour la soirée électorale du soir. Il est midi, le taux de participation de la mi-journée tombe. Il donne une légère indication. L'après-midi débute par une balade. Longue, lente et contemplative. Ensuite, le moment tant attendu. Le vote. L'isoloir. Le choix. Et le toujours magique "a voté".
Bientôt, il sera 17h. L'autre indication sur la participation. Puis le temps va s'accélérer. Boule au ventre. Souvenirs agréables 1995 et la surprise Jospin au premier tour. Souvenirs horribles 2002 où Jospin est éliminé. Souvenirs mitigés 2007 où Royal avait trop de retard au soir du premier tour pour espérer gagner. Les premières estimations arriveront sur le téléphone vers 18H45/19H. Il est temps de se préparer pour la soirée. Dans deux semaines, on remet ça.