Coups de vents et vagues de pollens de chêne et de bouleau, c'est le programme annoncé par le RNSA ces prochains jours entraînant un risque allergique moyen à élevé. La pollinisation du chêne devrait même se poursuivre plusieurs semaines, suivie par celle du platane associée à un risque allergique faible à moyen. C'est sans compter les autres pollens, frêne, peuplier, cyprès, saule, charme, toujours présents, mais avec un risque allergique faible. Certains pollens de graminées, déjà présents en faible quantité de la façade atlantique à la côte méditerranéenne, envahiront les régions de Toulouse et de Lyon aux alentours pour le weekend du 1er mai.
· Les Graminées que l'on retrouve dans les pelouses, les prairies, déversent beaucoup de grains de pollen dans l'atmosphère. Ce sont elles principalement qui sont responsables des allergies aux Graminées. 3 types de Graminées, les Graminées cultivées, les Graminées ornementales et les Graminées sauvages provoquent les allergies de manières différentes. Les Graminées cultivées en particulier, ont un potentiel allergisant fort, mais leur abondance dans l'air est assez réduite par le fait que ces variétés sélectionnées ont un pollen gros et lourd qui voyage très peu.
· Les pollens d'urticacées, plantain et châtaignier Les pollens de pariétaire/urticacées font de timides apparitions sur le pourtour méditerranéen.
Le RNSA met à la disposition des personnes allergiques un outil qui permet de comparer ses symptômes d'allergie avec l'exposition réelle aux pollens des plantes les plus importantes en tant qu'allergènes. Il suffit de s'enregistrer pour obtenir l'accès
Le « rhume des foins » altère la qualité de vie: La rhinite allergique saisonnière, plus couramment appelée rhume des foins, est la maladie allergique la plus courante provoquée par les pollens. Elle se manifeste principalement par des symptômes cliniques au niveau des voies respiratoires (démangeaisons du nez et/ou du palais, perte de lʼodorat, écoulement nasal clair, crise d'éternuements et obstruction nasale) et des yeux (larmoiements, rougeurs, et picotements). Même s'ils semblent bénins, ces symptômes entraînent d'autres conséquences comme des troubles du sommeil et de la concentration, ou une restriction des activités qui peuvent altérer considérablement la qualité de vie des patients.
La rhinite allergique est par ailleurs un facteur de risque d'asthme. En effet, 40% des rhinites allergiques évoluent en asthme et 25% des patients allergiques développent simultanément un asthme et une rhinite. En complément des traitements, il est conseillé de bannir au maximum le contact avec les pollens allergisants : éviter les promenades et les pique-niques à la campagne, se rincer les cheveux le soir avant de se coucher pour ne pas déposer de pollen sur son oreiller, fermer les fenêtres de la maison, surtout lorsque l'on tond la pelouse et rouler fenêtres fermées en voiture.
Sources: Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA)
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