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L’arbre de l’oubli de Alexandra Fuller. Mémoires

Par Mango
L’arbre de l’oubli de Alexandra Fuller. MémoiresIl ne s’agit pas d’un roman mais d’un livre de Mémoires un «Horrible livre» selon la mère de l’auteur qui reproche sans cesse à sa fille de n’avoir que  les malheurs de leur famille pour source d’inspiration. Pour Alexandra Fuller, au contraire,  c’est un hommage à sa mère qu’elle rend ici, mêlant  la chronique familiale de ses racines écossaises à  l’épopée de l’indépendance des états de l’est  africain où elle est née et a longtemps vécu. Deux grandes parties divisent le récit: avant et après  le 12 décembre  1964, quand fut proclamée l’indépendance du Kenya.Si j’ai aimé le début du récit où l’on fait connaissance de l’excentrique famille de la mère et de l’éducation de celle-ci, des plus déconcertantes,  je me suis finalement lassée des  incessants aller-retour entre l’histoire familiale et les événements politiques de l’endroit. Je n’ai pas réussi à m’attacher à ces personnages  trop décalés, tout en voulant rester si britanniques et si convenables  L’humour de l’auteur n’a pas non plus suffi à me sauver de l’ennui et j’ai  terminé le livre en catastrophe, c’est-à-dire en sautant des pages et en ne ralentissant  qu’aux  épisodes les plus marquants, juste pour voir l’évolution de la famille retournée en Afrique après un long séjour en Angleterre.Ont-ils trouvé la paix sous l’arbre de l’oubli dont voici l’explication donnée par un chef de village?
«Il suffit de planter un bâton dans la terre, et il est si puissant qu’il deviendra un arbre. On raconte  que des ancêtres habitent à l’intérieur. En cas de maladie, ou si vous êtes troublée par les esprits, vous vous asseyez sous l’arbre de l’oubli et vos ancêtres vous aideront à arranger ce qui ne va pas.»
Voici le résumé de l’éditeur:   Née sur l’île écossaise de Skye, la mère d’Alexandra Fuller, mieux connue sous le nom de « Nicola Fuller d’Afrique centrale», a grandi au Kenya dans les années cinquante, avant d’épouser un Anglais fringant. Ils s’installent dans leur propre ferme, d’abord au Kenya puis en Rhodésie -l’actuel Zimbabwe- où l’auteur, Bobo, et sa sœur ont grandi, avant d’atterrir en Zambie. Nicola, à la fois drôle, originale et spontanée, reste inébranlable dans le maintien de ses valeurs familiales, la fierté de son sang écossais, et sa passion pour la terre et les animaux. Le parcours de la famille Fuller, déterminée à rester en Afrique malgré la guerre civile, est fait de survie, de folie, de loyauté et de pardon. Elle trouvera la sérénité sous son « arbre de l’oubli».
«Nous sommes terriblement britanniques: flegmatiques, pas de démonstrations d’affection en public. C’est ainsi que ma mère a été élevée, et nous aussi – et je ne pense pas que cela nous ait nui.»«Je me gardai de rappeler que ma grand-mère, maman et tante Glug avaient toutes les trois fait des séjours dans des institutions pour déséquilibrés mentaux" 
 Autres avis divergents:Keisha, Cathulu, Manu,L’arbre de l’oubli de Alexandra Fuller. Mémoires.  Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Anne Rabinovitch,  (Éditions des 2 Terres, avril 2011 pour la traduction française)Titre original : Cocktail Hour Under the Tree of Forgetfulness.Je remercie l’éditeur pour ce livre reçu sous forme d’épreuves non corrigées

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