Exposition : Le crépuscule des pharaons

Le musée Jacquemart-André, paris 8è, présente des chefs-d’oeuvre du dernier millénaire de l’Egypte pharaonique, marqué par les invasions, dans une exposition nommée “Le crépuscule des pharaons“.

L’exposition couvre la période allant de la chute de l’Empire des Ramsès en 1069 avant notre ère jusqu’à la domination romaine en 30 av. J-C. Ainsi 122 pièces, dont de nombreuses sculptures, sont présentées au public. Les 122 pièces ont été prêtées par les grands musées européens et américains qui possèdent des collections d’art égyptien.

“Nous voulons montrer que ce dernier millénaire, réputé être une période de déclin et souvent méprisé, a produit de multiples chefs-d’oeuvre”, le commissaire de l’exposition, l’égyptologue Olivier Perdu.

L’exposition a été conçue selon un parcours thématique afin de mettre en valeur les multiples visages de l’art égyptien des dix dernières dynasties.

Les pharaons sont mis à l’honneur dans la première salle.

Le monde des dieux : Autour d’Amon, d’Isis ou d’Osiris sont présentées de nombreuses divinités anthropomorphes et zoomorphes parmi lesquelles la célèbre statue de Bastet sous forme de chatte, prêtée à titre exceptionnel par le British Museum.

Le royaume des morts : Trois salles de l’exposition sont consacrées aux tables d’offrandes, situles, stèles, bijoux et ouchebtis qui décoraient les sépultures ainsi qu’à la reconstitution d’une tombe complète avec l’ensemble de son mobilier funéraire

L’Egypte aux milles visages : La représentation du corps tient une place particulière dans la statuaire qui s’illustre par la variété et la finesse des figures masculines ou féminines. La statuaire atteint alors une qualité de représentation encore inégalée : les poses des orants dans le temple se diversifient (Statue-cube de Padishahededet, XXVIe dynastie, Dépôt du Louvre au Petit Palais), la morphologie des corps se précise (Statue « Dattari », XXXe dynastie, Brooklyn Museum, New York), les visages s’individualisent et atteignent un incroyable réalisme comme en témoigne la fameuse Tête verte prêtée à titre exceptionnel par le Musée de Berlin