L'association L214 a publié une tribune sur le site Rue89 concernant les positions des candidats sur la condition animale.
Cette tribune est intéressante car elle révèle, si besoin en était, que les deux favoris (des médias) de cette élection sont, sans se cacher, au mieux complètement indifférents à la condition animale, au pire, ennemis du vivant et de l'animal.
Comment donc ne pas les zapper et les envoyer se faire voir ailleurs, très loin et pour longtemps?
Je te livre un extrait de cette tribune.
Tu liras la suite ici (ne perds pas ton temps à consulter les commentaires, c'est affligeant) : http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/04/20/condition-animale-ce-que-prevoient-les-candidats-231342
"La souffrance animale est-elle un sujet de seconde zone ? Pas pour 81% des Français, qui considèrent la question comme un enjeu important de cette élection (selon une enquête Ifop)pour la Fondation 30 millions d’amis du 20 au 22 décembre 2011). Un tiers d’entre eux estiment même qu’elle pourrait influencer leur vote.
Sur le site de campagne de Jean-Luc Mélenchon, la page des positionsdu candidats du Front de Gauche sur la protection animale a été recommandée entre 1 000 et 2 000 fois sur Facebook, surpassant de loin toutes les autres prises de position qui vont rarement au-dessus de 100 recommandations.
Le site Politique & Animaux, à l’instar d’autres sites comme Mon députésur les votes à l’Assemblée ou le Véritomètre d'Owni, est un outil au service des citoyens. Il se propose de noter les politiques sur la condition animale.
Chaque candidat est passé au peigne fin. Ses initiatives passées, ses votes ou ses déclarations donnent lieu à une évaluation sur une échelle à quatre couleurs. Bilan : pas d’oiseau rare mais des candidats pas vaches, ceux qui ménagent la chèvre et le chou, et les bêtes noires.
Des militants de la protection animale sont descendus dans la rue pour rendre compte de ces résultats. En écho à la phrase de Gandhi exposée sur leurs pancartes – « On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite les animaux » –, beaucoup de passants ont estimé qu’on y reconnaît aussi le degré d’humanité des candidats qui sollicitent aujourd’hui nos suffrages."