Il paraît que je suis une emmerdeuse. Chiante. Casse-bonbons voire casse-couilles pour les moins polis d'entre nous.
Je l'admets, et je l'assume pleinement. D'ailleurs, j'annonce clairement la couleur : c'est écrit sur ma bannière et sur ma description de profil twitter. Est-ce à dire que j'apprécie qu'on me le fasse remarquer ? Pas vraiment (oui parce que sinon, je ne serais pas réellement une emmerdeuse...) ! Même si, lorsqu'à l'occasion on ("on" étant souvent un individu mâle, allez savoir pourquoi) me le dit plus ou moins poliment selon les cas, je ne mets pas la chose en doute.
De fait, je ne suis pas toujours une emmerdeuse, je peux aussi être un amour et me montrer très serviable, compatissante et bienveillante (oui, tout ça). Mais voilà, je n'aime pas qu'on me marche sur les pieds, je n'aime pas qu'on me parle mal, je n'aime pas qu'on joue les coqs de basse-cour avec moi et qu'on monte sur ses ergots en essayant de m'impressionner (et de me faire un peu peur), je n'aime pas qu'on ne réponde pas à mes messages, encore moins qu'on me dise "je t'appelle" et qu'on ne m'appelle pas, je n'aime que très moyennement qu'on se moque de moi voire qu'on me mente. Et puis, j'ai un fort esprit de contradiction : plus on veut que je fasse quelque chose et en général moins je le fais, et inversement, plus on m'interdit de faire quelque chose et plus ça me démange de le faire.
Alors, une emmerdeuse ? Oui, sans aucun doute. Mais c'est surtout parce que je suis exigeante, entière, passionnée, et que je n'aime pas les demi-mesures (et voilà comment on transforme un défaut en qualité). Vous êtres prévenus !
(la photo ? Rien à voir !)