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Malgré le climat exceptionnel dont elle jouit, la ville de Phœnix produit hélas chaque mois, comme toute grande métropole, son contingent de dépressifs, de neurasthéniques, de psychotiques, bref de toutes les espèces de malades souffrant d’une des innombrables maladies de l’âme. La vie moderne est si dure, le mécanisme humain si complexe, que la cité qui ne compte aucun fou n’a pas encore été bâtie, sur aucun continent. D’ailleurs, est-ce vraiment la ville qui engendre la maladie mentale, ou bien les personnes fragiles qui ont une attirance particulière pour la