Genre: polar (interdit aux - 12 ans)
Année: 1994
Durée: 2h35
L'histoire: L'odyssée sanglante et burlesque de petits malfrats dans la jungle de Hollywod à travers trois histoires qui s'entremêlent.
La critique d'Alice In Oliver:
Attention, film culte ! J'ai nommé Pulp Fiction, réalisé par Quentin Tarantino en 1994. A ce jour, Pulp Fiction reste probablement le ou l'un des meilleurs films du cinéaste. En tout cas, personnellement, Pulp Fiction reste mon petit chouchou dans la filmographie de Quentin Tarantino.
Le film réunit un casting de folie: John Travolta, Samuel L. Jackson, Uma Thurman, Bruce Willis, Ving Rhames, Harvey Keitel, Tim Roth, Amanda Plummer, Maria de Medeiros, Christopher Walken, Eric Stoltz, Rosanna Arquette, Peter Greene et Duane Whitaker. A noter que Quentin Tarantino effectue lui aussi une apparition dans son propre film.
Au niveau du scénario, Pulp Fiction utilise la technique de la narration non linéaire et entremêle plusieurs histoires différentes mais qui partagent des liens étroits et plus complexes qu'il n'y paraît.
A la base, le long métrage de Quentin Tarantino s'inspire des Trois Visages de la Peur, un film à sketches réalisé par Mario Bava en 1963.
Après son premier film, donc, Reservoir Dogs, Quentin Tarantino développe son projet, le but étant d'écrire un long métrage qui se divise en trois histoires différentes mais reliées par des intrigues parallèles.
Dans un premier temps, Tarantino proposera le rôle de Vincent Vega à Michael Madsen mais celui-ci déclinera l'invitation pour jouer dans Wyatt Earp.
C'est une décision que Michael Madsen regrettera amèrement par la suite.
C'est donc John Travolta qui obtient le rôle. D'ailleurs, le succès de Pulp Fiction relancera largement sa carrière, en dents de scie depuis quelques années.
Même remarque pour Uma Thurman qui interprète Mia Wallace. A la base, les producteurs veulent hésitent entre Holly Hunter et Meg Ryan.
Mais Tarantino insiste pour avoir Uma Thurman dans son casting.
Pour le reste, Pulp Fiction connaîtra un immense succès et sera unanimement salué par la presse. Mieux encore, Pulp Fiction obtient la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1994 et l'Oscar du meilleur scénario original l'année suivante.
Oui, Pulp Fiction peut se targuer d'appartenir aux meilleurs films de la décennie 90. Comme je l'ai déjà souligné, le long métrage de Quentin Tarantino se divise en plusieurs segments.
Il est donc difficile de résumer le film. Attention, SPOILERS ! Deux tueurs à gage, Vincent Vega et Jules, sont embauchés par le caïd Marcellus Wallace pour récupérer une précieuse mallette. Mais l’affaire tourne mal et nos deux tueurs se retrouvent avec un cadavre dans leur voiture. Parrallèlement, un jeune couple braque un snack pour dévaliser la caisse. Et puis, il y a aussi la femme de Marcellus, complètement camée, dont Vincent va devoir s’occuper le temps d’une soirée...
Sans compter Butch, le boxeur qui tue accidentellement son adversaire alors que des sommes colossales sont en jeu et qu’il a été payé pour se coucher...
Avec Pulp Fiction, Tarantino donne une véritable leçon de cinéma via une mise en scène à la fois sobre et stylisée.
Ensuite, le film peut s'appuyer sur des acteurs en état de grâce. Pulp Fiction constitue sans aucun doute le meilleur film de John Travolta, qui trouve ici le rôle de sa carrière. Et puis, les dialogues sont d'une rare insolence.
En même temps, Pulp Fiction nous invite à suivre la trajectoire de plusieurs criminels de Los Angeles.
Par exemple, les théories de Vincent Vega et Jules sont à se pisser dessus ! La longue prose de Jules (Samuel L. Jackson) sur le petit miracle qui vient de s'accomplir (lui et Vincent ont réchappé à plusieurs tirs à bout pourtant) est tout simplement géniale mais d'un cynisme absolu.
Sans compter la grosse bourde de Vincent Vega qui explose malencontreusement (hum...) le crâne d'un dealer noir.
Et puis, n'oublions pas certains seconds rôles, notamment Harvey Keitel, le temps d'une courte apparition mais qui interprète un homme droit, organisé et méthodique à l'extrême.
Enfin, la confrontation entre Ving Rhames et Bruce Willis tient toutes ses promesses. Leur affrontement se terminera chez deux sadiques homosexuels et fétichistes.
Toutefois, Marcellus Wallace (Ving Rhames) aura sa revanche sur une petite pédale (dixit les dialogues du film), appelée à vivre un véritable enfer !
C'est mon segment préféré du film, le plus violent également. Bref, un masterpiece et un film essentiel que l'on peut considérer aujourd'hui comme un vrai classique du cinéma.
Note: 19/20