Fringe // Saison 4. Episode 19. Letters of Transit.
Alors que l'an dernier, épisode 19 signait avec trip sous acides, cette année Fringe nous offre une plongée en 2036 et c'est.. très réussi. En effet, ce nouvel épisode nous propose de raconter la
guerre des Observers qui ont pris le contrôle de la Terre avec les Résistants qui tentent encore de subsister, notamment avec deux agents de la Fringe Division. Le premier c'est Simon Foster,
incarné par un Henry Ian Cusick très en forme qui m'avait manqué dans les productions J.J Abrams depuis l'arrêt de Lost et la seconde est une femme, il s'agit d'Etta (pour Henrietta). Il ne m'a
pas fallu longtemps pour me douter qu'Etta n'était autre que la fille de Peter et Olivia, mais bon, on ne peut pas non plus être sûr à 100% et c'est la dernière phrase de l'épisode où Etta
appelle Peter "Dad" qui va enfin nous offrir cette petite confirmation. Simon et Etta nous offrent donc un petit plus dans Fringe, notamment un changement de la dynamique. On est presque perdu
sans nos personnages habituels mais les Observers sont là pour nous rappeler la série, puis le retour de Walter en cours de route. Lors du season 3 finale on avait pu voir à quoi ressemblait
2026, sauf que le temps était différent (il a été modifié avec la disparition de Peter comme on le sait tous).
On est donc plongés en 2036, on apprend que Water, Peter, William Bell et Astrid sont restés coincé dans l'ambre pendant 20 ans. Pendant 20 ans il s'en ait passé des choses, et ce qui nous
intéresse c'est de savoir comment les Obervers ont pris le pouvoir. Fringe pourrait prendre ressembler à Blade Runner avec cet épisode, ou un film de science fiction comme 1984 (une dystopie tout
simplement). On apprend notamment qu'en 2015 il y avait eu une guérilla qui avait commencée, que William Bell est responsable de ce qui est arrivé à Olivia (et je pense que c'est tout simplement
sa mort, comme les Observers avaient dit que tout ne pouvait être régler que par sa mort). Walter et son équipe travaillent également sur une machine qui pourrait faire disparaitre les Observers
mais il n'avait pas pu la finir. Cet épisode nous plonge donc dans l'univers des Observers avec beaucoup de sympathie et surtout d'énergie. L'épisode ne perd jamais de temps et ne peut donc pas
nous ennuyer.
Au final, la création de ce monde était une aubaine pour développer la mythologie de Fringe alors que l'on a toujours pas répondu au problème qu'est David Robert Jones. L'épisode ajoute quelques
éléments de nouveauté, notamment cette autarcie des Observers que j'ai trouve excellemment gérée par le scénario mais également un développement du futur de Walter, Peter et Olivia qu'est Etta.
D'ailleurs, Etta et Simon pourraient très bien faire parti d'un spin off de Fringe tellement leurs personnages sont d'une part très bons, mais aussi très charismatique. On s'y attache tout de
suite, notamment par la petite dose de mystère qu'ils cachent tous les deux. Fringe est donc toujours en pleine phase créative et elle ne compte pas s'arrêter tout de suite. En tout cas, si FOX
n'a pas la bonté de renouveler la série ce serait très dommage car il y a tellement de choses à dire encore autour de l'univers de Fringe, de même que de réponses à apporter. Maintenant que l'on
a eu ce que l'on voulait savoir sur les Observers, il est temps de passer à la suite. Et j'ai déjà hâte.
Note : 10/10. En bref, la perfection incarnée, Fringe développe encore un autre monde, univers avec une facilité indéniable et pourtant complexe.