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Allegri remis en cause ? Consultons la balance …

Publié le 21 avril 2012 par Passionacmilan

Max AllegriNon, cet article n’a pas pour vocation de susciter des clivages stériles. Il ne s’agit ni de convaincre les sceptiques, ni de clamer aux convaincus qu’ils se trompent. Nous allons tenter d’expliquer, à la lumière des faits, les raisons – plus ou moins objectives – d’une situation ambivalente, en revenant sur les épisodes marquants. « On ne peut pas plaire à tout le monde », dit le fameux dicton. Voilà qui caractérise les flottements qui rôdent autour de Massimiliano Allegri, coach de l’AC Milan.

Nom : Allegri. Prénom : Massimiliano. Âge : 44 ans. Profession : entraîneur de football. Présentations effectuées, rentrons dans le vif du sujet. Juin 2010, les joueurs du Milan reprennent des forces en vacances, tandis que les dirigeants s’affairent à améliorer l’équipe. Suite à son départ controversé, le club cherche d’abord et avant tout un successeur à Leonardo. La suite, tout le monde la connaît : le 25 juin, Allegri, alors libre depuis son licenciement au Cagliari Calcio, est officiellement nommé entraîneur de l’AC Milan. Les tifosi ne le savent pas encore, mais leur équipe va disputer une belle saison, reconquérant un Scudetto – resté cinq années durant du mauvais côté de la ville. Une première depuis 2004 ! Seule ombre au tableau : une élimination prématurée en Champion’s League, face à la surprise Tottenham. Les premières critiques pleuvent, mais l’avis majoritaire désigne la faute à pas de chance coupable ! Il faut dire qu’à cette époque, déjà (!), Allegri ne disposait pas de tous ses hommes et se devait de bricoler, allant jusqu’à avancer Thiago Silva d’un cran, devant la défense. Dans ces conditions, forcément, les automatismes se travaillent durant même le match… à défaut d’entraînements dépravés.

On prend les mêmes et on recommence. Après quelques petites retouches par-ci par-là lors d’un mercato estival plutôt décevant, contrastant avec celui de la saison passée, l’AC Milan espère réitérer un aussi bon championnat et surtout vaincre la malédiction des huitièmes de finale en Europe, lesquels nous bloquent depuis 2007. Pour ce faire, Allegri comptera particulièrement sur ses deux fuoriclasse : Thiago Silva et Ibrahimovic. Tradition oblige, le champion en titre ouvre le bal de la Serie A et c’est ainsi que San Siro se prépare à réceptionner la Lazio et son nouveau duo d’attaque : D.CisséKlose. Résultat des courses, le match se solde sur un score de parité : 2-2. Ni une, ni deux, cette première journée est à oublier au plus vite car le hasard du calendrier réserve aux tifosi leurs premières frayeurs : dans tout juste une semaine, leur équipe se rendra au Camp Nou y disputer son premier match de la saison en Champion’s League. Avec un seul match dans les gambettes, nous redoutions le pire ! Finalement, un but ultra-rapide – dans tous les sens du terme – de Pato et un autre, celui-ci en fin de match, de Thiago Silva suffiront à arracher le point du match nul. Bref, les débuts sont trop abstraits pour qu’on puisse se forger une opinion tangible quant aux capacités réelles de l’équipe. Les matches défilent et Milan conclut une première partie de saison sujette à plusieurs interrogations. Entre pépins physiques pour les uns, maladies rares pour les autres et performances très irrégulières, la trêve hivernale arrive à point nommé pour Allegri.

Conférence de presse après conférence de presse, le Mister affiche sa confiance. « Son arrogance », pour certains. Pour lui, aucun doute : son effectif est le meilleur d’Italie et, à l’instar de la saison dernière, une fois la première place conquise, Milan ne la cédera plus. Oui, car à cet instant précis, c’est la Juventus qui est située tout en haut de la pyramide. Nouvel entraîneur, nouveaux joueurs – dont parmi eux un certain Andrea Pirlo -, nouveau projet ; les bianconeri semblent complètement revigorés, loin des tumultes des années post-Calciopoli. Avec pas la moindre défaite au compteur mais un nombre de matches nuls conséquent, les hommes de Conte font figure de sérieux outsiders – assez difficiles à cerner, cependant. Nous y reviendrons…

La trêve est l’occasion de recharger les batteries, mais aussi de revoir ce qui ne vas pas dans l’effectif. Alors que les joueurs peaufinent leur préparation au soleil, à Dubaï, Galliani et compères font beaucoup parler d’eux. Pour cause, ils profitent de la situation pernicieuse régnant à Manchester City pour tenter d’enrôler Tevez. L’occasion est trop belle ! Pourquoi se gêner ? Seulement, le dossier traîne, traîne, traîne… et voici que le mercato ferme déjà ses portes. La raison se fera connaître fin janvier, lorsque Berlusconi interviendra en personne en nous annonçant que la venue de la star argentine eut inclus le départ de Pato – alors sollicité par le Paris Saint-Germain. Pour le président, il était impensable qu’une telle opération ait lieu. Allegri, qui avait pourtant donné son accord à Galliani, devra se contenter d’un autre argentin : Maxi Lopez. Moins glamour, cet attaquant au style puissant est chargé d’assurer au mieux son rôle de vice-Ibra.

Entre temps, le foot avait repris ses droits. Après quelques victoires faciles contre de modestes adversaires, les joueurs paraissent déjà épuisés et laissent encore des points lors des confrontations directes : défaite dans le derby (0-1), défaite contre la Lazio (2-0) et nul face au Napoli (0-0). Première constatation : contrairement à la saison passée, Milan peine à faire la différence lors des grands rendez-vous. La qualification en demi-finale de Coupe d’Italie semble être l’arbre qui cache la vraie forêt. La presse s’en donne à coeur joie et tente de déstabiliser l’équipe en lâchant le mot : « Crise ». Et comme toujours dans ces moments, le premier visé est l’entraîneur. Mais cette fois-ci, certaines critiques sont recevables. Son manque de flexibilité est mis en cause, ainsi que sa manie à opérer des changements sur le tard. Pour autant, Allegri reste indifférent et ne change pas d’un iota sa communication. En toute logique, il fait confiance à ses troupes pour remonter la pente. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas d’autres choix vu le caractère ardent du mois qui vient. En effet, février s’annonce infernal et l’équipe peut perdre gros… et ce, dans les trois compétitions. Tout avait donc commencé avec ce résultat vierge face au Napoli, match marqué par l’expulsion d’Ibrahimovic : le suédois s’était allé à un geste déplacé envers Aronica, n’appréciant pas le comportement violent – et inexplicablement impuni – de celui-ci vis-à-vis de Nocerino. La justice sportive ne tarde pas à rendre sa décision : ce sera trois matches de suspension. L’appel du club n’a pas fonctionné. Trois jours plus tard, la confrontation aller de la demi-finale de Coupe voit Milan s’incliner, à San Siro contre la Juventus. La situation est délicate, les journaux évoquent « un début de crise », l’un des éléments clés du groupe se retrouve temporairement suspendu, etc ; c’est dans ce contexte que l’AC Milan doit se rendre sur le terrain de l’Udinese, alors troisième. La partie débute bien mal puisque les frioulans ouvrent la marque, par l’intermédiaire de l’inévitable Toto Di Natale. C’est simple, Handanovic n’aura rien à eu faire pendant 75 minutes… et ce but égalisateur d’El Shaarawy. Les joueurs se réveillent enfin et ont conscience qu’ils peuvent aller chercher plus. C’est ainsi que quelques minutes plus tard, le jeune italo-égyptien se remontre décisif en distillant une merveille de passe à Maxi Lopez. 1-2, le score ne reflète pas la physionomie de la rencontre, mais on s’en contentera volontiers. Il faut aussi savoir gagner dans l’adversité ; ce sont ces matches âpres qui font un champion. Thiago Silva avouera plus tard que les gars jouaient jusque-là avec suffisance, presque rassasiés. La presse fait état sursaut d’orgueil, mais pas un mot sur le coaching. Doit-on en conclure que quand l’équipe gagne, c’est grâce aux joueurs, et que quand elle perd, la faute revient à l’entraîneur ? C’est partout pareil, vous nous direz.

Déclic. Fort de sa confiance retrouvée, l’AC Milan se prépare à recevoir Arsenal pour ce qui s’annonce comme le choc des huitièmes de finale de Champion’s League. Mince ! Encore un club anglais. Il y a un air de double revanche dans l’air : en 2008, les Gunners nous éliminaient à ce stade-ci de la compétition, et depuis nous sommes chaque fois sortis contre une équipe anglaise. Allegri peut compter sur les retours de Boateng et Robinho, alors blessés. Si tout va bien pour le brésilien, un doute subsiste quant à la condition du ghanéen et les médecins optent pour la précaution. Seulement voilà, Allegri ne l’entend pas de cette oreille et décide non seulement de le convoquer, mais également de le faire jouer d’entrée. Le choix s’avèrera payant puisque c’est lui qui lancera l’équipe sur les bons rails, en marquant un but venu d’ailleurs. Robinho par deux fois et Ibrahimovic l’imiteront et cartonneront les hommes de Wenger, 4-0. Le tacticien français reçoit une véritable leçon. On se dit alors que la qualification est assurée, qu’Arsenal n’a tout bonnement aucune chance, etc. Eh bien non, il ne faut jamais parler trop vite et prendre soin de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de l’ouvrir. Au retour, les anglais jouent comme s’ils n’avaient rien à perdre et se battent comme des morts de faim, dès le coup d’envoi. Les tifosi vivent une soirée interdite aux cardiaques. Un, deux et trois à zéro à la mi-temps ! L’enjeu est complètement relancé. Même Thiago Silva se plante, c’est dire. Le visage d’Allegri est crispé ; il gueule comme un fou sur ses joueurs. Fort heureusement, la pause permettra à certains, sinon à tous de se réveiller et de gérer les 45 dernières minutes. La vie est parfois faite de petits rien, et ce soir-là il semble que la chance ait choisi son camp. Demandez donc à Abbiati, auteur d’un réflexe miraculeux sur une occasion de Van Persie.

Cette parenthèse européenne n’a pas manqué d’éclipser un rendez-vous fondamental en Italie : le classique entre la Juve et le Milan, ou plutôt l’inverse, les deux prétendants au titre suprême. Le match n’a pas encore commencé que les polémiques débutent. Les tifosi du Milan ne comprennent pas la sanction infligée à Ibrahimovic (trois matches de suspension, on le rappelle)… qui purge son dernier match lors de ce choc décisif. Et ça ne va pas aller en se calmant lorsque l’arbitre refuse un but pourtant valable au Milan, dix minutes après l’ouverture du score. Nous ne reviendrons pas sur la typologie de l’action, mais il est certain qu’elle risque de conditionner le sort de cette partie, jusqu’alors totalement maîtrisée par les rossoneri. Et c’est justement ce qui se passera puisque là où ce but inexplicablement refusé aurait certainement tué le match, il n’a finalement pas pu départager les deux formations qui se quittent sur un score nul, 1-1, et des échauffourées… tant sur le terrain avec les joueurs, que dans les vestiaires entre staffs et dirigeants. Des semaines durant après cette triste soirée, les deux camps se sont envoyés – par presses interposées – des piques : Conte et Marotta en ayant le culot de se victimiser, clamant que depuis Calciopoli, les arbitres « ont peur » de siffler des pénalties en leur faveur ; Allegri et Galliani en disant tout haut ce que tout le monde pense tout bas, à savoir que les bianconeri devraient cesser leurs pleurnicheries et que le but refusé au Milan vaut plus que l’accumulation des petites erreurs dont ils se disent victimes. Et ça va continuer, continuer, continuer… Le Mister n’en démordra pas et s’insurgera régulièrement, devant tout micro passant par là, contre un discours victimaire ne cessant pas. Sa communication est alors remise question ; nombreux sont ceux à ne pas comprendre, à se demander : « Et le foot, dans tout ça ? ». Il n’en fallait pas plus pour que l’interrogation traverse les esprits : « Allegri est-il da Milan ? ». Car malgré sa colère ô combien légitime, nous eûmes préféré qu’il laissât les chiens aboyer, et la caravane passer.

Vendredi 16 mars 2012, Allegri et ses joueurs attendent devant leur télévision le verdict du tirage au sort des quarts de finale de Champion’s League. Avec si possible, un tirage clément. Les minutes défilent et première frayeur, Milan n’est pas encore tiré… et le Barça non plus. Et paf ! L’affiche est désormais connue : Milan défiera à nouveau les catalans, en s’en étant certes bien tiré en phase de poules, mais en ayant conscience que la tâche sera plus rude à ce stade-ci. Pour ne rien arranger, la confrontation retour se jouera au Camp Nou.

Mais en attendant, il y a le championnat et la Coupe d’Italie. Milan enchaîne les victoires dans la course au titre, battant coup sur coup Palerme (0-4), Lecce (2-0) et Parme (0-2). Vient ensuite la confrontation retour de Coppa, la compétition la moins importante. A l’aller, rappelons-le, Milan s’était incliné sur sa pelouse (1-2). Avec cette finale avant l’heure face au Barça en ligne de mire, les tifosi s’attendaient à ce que l’objectif le moins important que constitue cette demi-finale de Coupe soit laissée volontairement laissée de côté. Contre vents et marrées, Allegri décide de pas abdiquer. Au final, la déception est d’autant plus grande que les joueurs sont passés tout près de la qualification. Seulement voilà, si le scénario du match aller a été réitéré dans le sens inverse au terme des 90 minutes, les prolongations auront été le fait de la Juventus, nettement plus fraîche. L’entêtement d’Allegri est bien connu, et beaucoup le lui ont reproché après cette élimination. Et les critiques vont continuer lorsque, quatre jours plus tard, Milan reçoit la Roma. L’effectif est particulièrement décimé et Allegri doit faire un choix : reposer ses cadres, notamment Thiago Silva qui dès l’échauffement se plaint d’une douleur, ou prendre le risque quitte à y laisser des plumes. La seconde solution est prise… à tort. Si l’équipe parvient à s’imposer (2-1) grâce à son homme fort de l’attaque, Ibrahimovic, elle sort de la partie avec un blessé de plus, et pas n’importe lequel : Thiago Silva, touché à la cuisse, est contraint de sortir au bout de dix minutes de jeu. Cette fois, c’en est trop : il faut trouver le coupable ! Allegri, le staff médical ou peut-être le joueur lui-même qui aurait dû imposer son choix et s’assoir sur le banc ? Il semble que les responsabilités soient partagées, même si, comme toujours, le fautif principal soit celui à qui revient la décision finale : l’entraîneur.

L’équipe traverse une période paradoxale. Si sportivement on peut craindre le pire contre Barcelone, eu égard au caractère décimé de l’effectif, psychologiquement ça ne s’en ressent pas puisque tout va pour le mieux en championnat : +4 points d’avance sur la Juventus, seconde. Ca y est, la pression monte et place au premier des deux rounds de ces quarts de finale. En l’absence de pléthore de joueurs, malgré le retour de Boateng, Allegri décide de faire confiance à sa vieille garde… à raison. Abbiati, Nesta, Ambrosini et C.Seedorf ponctueront un match parfait ! Leur aura transcendera les joueurs se trouvant là par défaut, tels que Bonera et Antonini. Milan réussit à contenir les (nombreux) assauts catalans, se payant le luxe (interdit !) de vendanger deux énormes occasions : Robinho puis Ibrahimovic manquent ce qu’ils n’auraient sans doute pas manqué en championnat. 0-0, score final. La presse salue la générosité de l’équipe d’Allegri, accompagnée par Xavi qui décrit ce Milan comme étant « la meilleure équipe du monde sur le plan défensif« .

Plus épuisée que jamais, l’équipe ne parvient pas à arracher la victoire sur le terrain de Catania, et donne à la Juve l’occasion de revenir à deux points. Ni une, ni deux, celle-ci s’exécute et met la pression. Mais on y pensera plus tard, car avant, il y a second round à disputer… au Camp Nou !

Milan se présente devant un stade plein à craquer. La performance de l’équipe sera salutaire, mais les arbitres se distingueront par leurs mauvaises décisions qui ne manqueront pas d’éveiller les suspicions. En effet, alors que le match se déroule certes avec la tension de l’enjeu mais ma foi dans les règles du jeu, un pénalty inexistant sera sifflé en faveur du Barça. Messi ne se fait pas prier et inscrit son second but, toujours dans le même exercice. 2-1. Avant cela, Milan tenait sa qualification, grâce à ce but à l’extérieur qui vaut double. Au retour des vestiaires, une action nettement plus évidente que celle dont vient de parler… en faveur du Milan, cette fois. Mascherano tacle durement Ibrahimovic dans la surface, mais l’arbitre – complètement à côté de ses pompes – estime que l’argentin touche le ballon, voire que le suédois tente de l’influencer. Dans de pareilles conditions, dur, dur de tenter l’exploit. Si vous jouez face à la meilleure du monde, vous êtes certains que votre soirée sera mouvementée, mais si en plus vous êtes victimes d’erreurs d’arbitrage… vos chances sont quasi-nulles. Peu de temps après, Iniesta crucifie Milan et qualifie définitivement son équipe pour le tour suivant. Milan n’a pas à rougir de ses deux prestations, encore moins de la première, et malgré la déception, il s’agit maintenant de tuer au plus vite le championnat. Ca, c’est le discours officiel. Mais officieusement, un homme ne s’en contente : Berlusconi. Le boss ne comprend ni l’élimination, ni le fait que son équipe ait autant laissé le ballon à Barcelone. La légende dit qu’au sortir de la confrontation aller, il aurait clairement remis en cause le travail d’Allegri.

Encore plus épuisée qu’avant cette expérience européenne, ce qu’on pensait impossible, l’équipe s’apprête à accueillir la Fiorentina. Grosse désillusion ! L’ouverture du score d’Ibrahimovic sur pénalty n’aura pas suffit à tuer le match et les florentins, pourtant diminués eux aussi, parviennent à s’imposer à San Siro (1-2). A sept matches de la fin de saison, la Juventus a l’occasion de reprendre les commandes de la Serie A, ce qu’elle fait en écrasant le Napoli (3-0). En l’espace de quelques jours, Milan est passé du rêve à la réalité : éliminé de la Coupe d’Italie après avoir frôlé l’exploit, éliminé de la Champion’s League en ayant fait douter la meilleure équipe du monde, et devancé d’un point en championnat. Les choix d’Allegri suscitent les interrogations : et si Thiago Silva avait été préservé ? Et si faire l’impasse sur la Coupe nous aurait permis de prendre le large en championnat ? Et si son manque de souplesse tactique découlait tout simplement d’une vision limitée pour une société aspirant à de si grands objectifs ? Quoi qu’il en soit, il reste six finales à disputer, la septième ayant été un succès. C’est maintenant, plus que jamais, que le coach doit transmettre à ses joueurs la rage de vaincre. Les hommes de Conte sont peut-être dans une forme olympique, mais le moindre faux pas nous permettrait de passer devant… à condition de tout gagner. Allegri est jeune et à l’avenir devant lui, mais un club comme Milan n’attend pas. Vivre une saison blanche serait une parfaite déconvenue.

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Article rédigé par marok'1
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