d'après "les mots qui me font rire" (Op. cité)
LES MOTS QUI ONT DEUX SENS
Barbe : poils de joue ou cheval
Coche : truie ou entaille
Couple : union de deux êtres ou deux choses de la même espèce
Crêpe : pâtisserie ou tissu
Enseigne : panneau d’indication ou officier de marine
Foudre : décharge électrique ou grand tonneau
Geste : poème épique ou mouvement
Ombre : zone sombre ou poisson
Gîte : inclinaison d’un bateau ou abri
Office : pièce attenant à la cuisine ou cérémonie
Hôte : l’invité ou celui qui le reçoit
Etc.
Acrostiche : Dans un poème, quand les initiales de chaque vers forment un nom ou un mot-clé.
Ex. : la « ballade des contre-vérités » de François Villon (XVème siècle) :
« Voulez-vous que vérité vous die
Il n’est joué qu’en maladie
Lettre vraie que tragédie
Lâche homme que, chevalereux,
Orrible son que mélodie,
Ne bien conseillé qu’amoureux. »
Poème d’Alfred de Musset adressé à George Sand :
« Quand je mets à vos pieds un éternel hommage
Voulez-vous qu’inconstant je change de visage !
Vous avez capturé les sentiments d’un cœur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots :
Vous saurez quel remède apporter à mes maux. »
Réponse de G. Sand :
« Cette insigne faveur que votre cœur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme. »
De « l’amour », Jean Cocteau a écrit :
« Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est qu’indicatif, et son futur est toujours conditionnel. »