Nous sommes revenus, bruns et blonds, de la Trèspublique Dominicaine. Il y a fait (évidemment) très chaud et nous en avons profité pleinement sur la plage principalement.
C'est là que j'ai été passablement distrait. Premièrement parce que nous étions sollicité de toute part par quelques vendeurs ittinérants qui ne gênaient jamais pour couper nos conversations ou encore nous réveiller en nous demandant dans un espagnol que nous ne connaissions pas si on ne voulait pas un massage/un tour d'hélicoptère/une journée de golf/un cigare/une toile/des lunettes fumées/un chapeau fait en treillis de palmier/des foulards/une aventure avec les dauphins/une autre en parasaling, etc. j'ai dû grogner au moins une fois à une femme que je n'avais pas la tête pour me faire faire des tresses comme elle semblait vouloir me l'offrir à moi, paumé lisant sous son panapa, seul, pendant que le trois autres goûtaient l'eau bleutée de l'océan.
Devant nous, tout les matins au large, l'épave du navire Astor, large bateau russe échoué en 1978, transportant alors du maïs en direction de Cuba et qui maladroitement s'est alors fendu en deux parce que trop près de la rive. Monkee et moi avons emprunté un kayak pour aller voir la chose de près : impressionnant. J'aurais aimé y faire de la plongée, ça c'est certain.
Avons vu trois mariages sur la plage. Celui d'un groupe d'Étatsuniens nous as donné envie de bombe nucléaire. Nous étions tous prêts à les aimer, pas à les envier quand même mais nous les regardions, tongue-in-cheeck et jouions le jeu de la tendresse complice. Mais leur manière de prendre toute la place dans les jours qui sont suivis, sans souci de quiconque sur la plage...ouf!...et ils se demandent pourquoi des avions leur tombent sur la tête?...
En Peupudique Républicaine, ce qui m'a surtout distrait ce sont les fesses absolument partout! Je sais qu'au Brésil, le port de la soie dentaire sur le derrière féminin est légion mais sur la plage de là où nous étions il y avait de la fesse partout! C'était franchement difficile de toujours rester concentré sur ce qu'on disait. Spécialement quand on avait un peu bu...D'autant plus, et c'est le style de l'époque qui l'exige, les maillots, même ceux dits "complets", dévolaient beaucoup plus qu'ils ne masquaient. Certaines fois, quand des femmes portaient un t-shirt, une camisole ou un tanktop, quand elles se plaçaient de dos, on ne voyait que leur fesses au bas du t-shirt...deux fois au moins, ça m'a pris deux secondes à faire comprendre à mon cerveau qu'il ne s'agissait pas d'une femme qui avait oublié d'habiller tout le bas de son corps. De toute façon, ça, ça n'arrive qu'aux poivrots comme moi.
Je ne suis pas si pire à simplement m'endormir et à "tomber dans la lune" sur les forme feminines qui semblent attaquer mes yeux dans ces moments-là.
Deux jeunes filles russes ont flirté avec moi pas mal toute la semaine. Je deviens pas mal proFESSionnel dans le domaine du flirt. Et ce, sans réèls efforts.
Nous sommes revenus avec quelques fatalistes qui applaudissent à l'atterissage (s'attendent-ils à mourir chaque fois?). À mes côtés, un couple, visiblement un homme et sa maitresse d'après les conversations que je perçevais entre chaque chanson de mon Ipod. Elle l'a flatté pendant pratiquement tout le 4 heures de voyage aérien. Elle lui tapotait la cuisse à maintes occasion, lui caressait aussi la poitrine. Elle avait la tête si basse par moments que je soupçonnais de potentiels bruits de succion. Ils se sont frenchés au moins 14 fois. J'ai failli leur glisser un condom. Misère...
Et dans la voiture j'avais gardé Lulu dans le lecteur de disque compact.
Pas trop dépaysant.
Surtout les cuisses à vélo dans mon quartier.
Les femmes du Québec sont toujours les plus belles.