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Dans le Miami Herald cette semaine, il y avait cet article (le lien) dont le titre frôle la malhonnêteté intellectuelle. Deux évènements placés côte à côte sans qu’un lien très clair les unisse, un cerveau divague facilement dans la logique d’une relation causale … Et hop, on a une grosse histoire au lieu de deux petites. La première de ces deux histoires concerne le départ urgent du président vers Miami. Dans la journée de lundi, les médecins ont décidé de mettre le président sur un avion pour l’amener prèse prèse (pressé pressé, en référence au billet de ) vers la Floride. Une embolie pulmonaire dont la gravité n’est pas encore claire mais qui théoriquement, aurait pu porter des conséquences importantes pour sa santé. Le deuxième évènement concerne l’entrée ‘en force’ d’ex-militaires dans le parlement au moment où les députés débutaient leurs travaux pour la désignation du premier ministre. Les travaux ont été arrêtés et, bien évidemment, la vie démocratique nationale a été égratignée. Un peu plus ou un peu moins … Tout ce qu’il y a de politiciens (élus ou choisis) a fortement crié au scandale, dans un contexte où cette force (dont la paternité – ou la maternité ? – fait toujours l’objet de rumeurs) continue doucement et silencieusement à s’incruster dans la vie nationale. Un président absent pour cause de maladie et des militaires (ex-militaires, milices, …) qui fracassent les portes d’un parlement, il en faut moins pour imaginer un coup d’État, surtout dans un pays qui les collectionne. Surtout que ce mercredi, la vie du centre-ville a été perturbée par des manifestations policières (un policier a été assassiné et ses collègues sont sur les dents) qui ont tourné aux affrontements armés. Contre qui ? Personne n’en parle !!!