MICHEL KODJO, L’ARBRE TUTÉLAIRE
Arbre tutélaire, Michel est un « patriarche » qui occupe une place privilégiée dans l’histoire de l’art de la Côte d’Ivoire. Il vient après Christian Lattier de dix (10) ans son aîné, qui a ouvert la voie de l’art ivoirien contemporain avec ses pièces sculpturales conçues au début des années 50.
Officiellement, Kodjo est le tout premier peintre ivoirien à avoir fait une exposition individuelle, en 1957, à l’Hôtel de ville d’Abidjan.
En 1959, il s’inscrit à l’Ecole des arts décoratifs de Nice. En 1968, il repart en France et obtient un diplôme de l’école des Beaux-arts de Clermond-Ferrand. Installé à Grand Bassam à partir de 1970, mènera une double carrière de peintre et d’enseignant.
Depuis environ un demi-siècle qu’il peint, Michel Kodjo s’est donné un nom dans le milieu des arts en Côte d’Ivoire.
Pour ce qui est de son art, il se laisse conduire dans les réminiscences qui occupent la surface de son être, s’enfonce dans les dédales d’une cosmogonie singulière. Sa palette se referme sur elle-même, refuse les éclats de lumière car le mysticisme et la médiation sont les éléments moteur de sa peinture.
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