Juste pour parler….

Publié le 21 avril 2012 par Legraoully @LeGraoullyOff

Aujourd’hui, j’ai rendez-vous pour l’echo-doppler annuel, examen dont je me passerai, mais le spécialiste ES veines & artères y tient, donc…..

  • Comment allez-vous madame X
  • Bien Docteur Y

  • Vous prenez toujours du Kardégic et du Monotildiem ?

  • Non, je ne prends rien de tout ça, je me soigne à l’homéopathie.

  • HOLALA, vous allez-vous faire « jeter » par le docteur Z. Qui l’a prescrit cela ?
  • Mon médecin traitant.
  • Quel est votre médecin ?….Vous ne répondez pas !….

Le nom est dans le dossier, – il est autant médecin que vous, me dis-je à part moi-.

Le patricien tout en me parlant ainsi, exécute son travail, déclarant à la fin, état stable depuis l’année dernière.

  • Alors vous voyez bien, je me sens bien, l’homéopathie traitant le fond, je ne vois pas pourquoi j’avalerai des drogues agissant seulement sur le symptôme. Je ne suis pas folle, si je n’en ressentais pas un effet bénéfique, j’aurai arrêté.

  • Vous pourriez très bien prendre les deux !

  • Les deux ? Et comment saurai-je alors laquelle est efficace ?
  • Que vous êtes sectaire ( SIC) !!!

Non mais c’est un comble, aller chez un médecin pour se faire engueuler, comme si j’étais incapable de me gouverner, et de raisonner par moi même. Ou comme si mon corps et ma santé ne m’appartiendrait plus.

J’attends impatiemment de voir le spécialiste et quelle sera sa réaction. Si je ne peux plus faire appel à ses services, tant mieux. Après tout, les patriciens ne manquant pas, j’espère bien en trouver un se rappelant du serment d’Hippocrate.

EXTRAITS :

« Cependant si la médecine est une technique qui repose sur un savoir scientifique, elle ne peut non plus se limiter à cet aspect dans la mesure où le médecin doit toujours adapter ses compétences à la singularité du patient qu’il doit traiter…

Or, la médecine est aussi affaire d’humanité, soigner c’est avant tout se soucier d’autrui, s’efforcer de soulager ses maux. Il ne peut y avoir de véritable médecine sans sollicitude. Il y a donc une dimension essentiellement éthique de la médecine…

La pratique médicale ne se définit pas seulement en fonction des moyens qu’elle met en œuvre, mais aussi et surtout en fonction des fins qu’elle poursuit et dont la légitimité ne peut être que morale…

Cette dimension éthique est présente dès les origines de la médecine occidentale de tradition hippocratique, le texte même du serment en témoigne. »

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