Les révoltés d’Oakridge
School of Hard knocks
La toile était presque parfaite
The art of making art
Saison 8, Episodes 4 et 5 sur 24
Diffusion vo: ABC – 16 et 23 octobre 2011
Diffusion vf: Canal + – 19 avril 2012
Gabi fait des trucs à l’école de Juanita, Susan se met à nu pour la beauté de l’art, Bree associe sexe et cuisine et Lynette fait chier avec son couple.
Je crains vraiment le pire. D’ »habitude Desperate démarre à peu près bien et s’effondre. Là, ça démarre mal. Je crains le pire si ça s’effondre derrière. Mais bon, on me souffle que c’est mieux par la suite. De toute façon, je ne vois pas comment cela peut être pire.
Donc du coté de Lynette, elle est jalouse que Tom se tape Miss Parker avant d’aller draguer en boite mais sans conclure parce qu’il est trop tôt et ron pffff ron pffff. Et en prime, elle doit babysitter Renée qui ne sert strictement à rien et est tellement vieille qu’elle a oublié qu’elle avait un mec qu’elle idéalise pas mal quand elle se rend compte qu’elle n’a rien à faire dans ce club. C’est juste nul et totalement out of caracter de lui faire dire cela alors qu’ils ont passé à peu près 1h30 ensemble Ben et elle. D’ailleurs, le pauvre Ben se retrouve avec l’intrigue « tiens, what a surprise, je vais faire mes logements sociaux là où il y a un cadavre » … Comme si on ne s’en doutait pas dès qu’il a annoncé vouloir construire des immeubles … il y a 3 épisodes de cela …
Mais avec de nous offrir ce cliffhanger tout pourri, il a du se coltiner Bree qui a fait de la soupe populaire un endroit hype avant de se rendre compte que les jeunes branchouilles avec protables et smartphones pouvaient se payer à manger. L’idée de base d’offrir un mieux vivre aux SDF était bonne, l’exécution est juste très mauvaise. Si encore cela lui avait donné l’idée d’ouvrir un restaurant branché mais non … D’ailleurs, comment elle vit ? Parce que bon, les retombées de ces livres ne doivent pas être éternelles non plus. A moins qu’elle ne compte vivre au crochet de Danielle et sa petite entreprise de balançoires sexuelles vendues sur le net. Au moins, c’était drôle de la voir suspendue à la balançoire et c’était agréable de revoir Danielle un épisode. Par contre, elle nourrit à quoi le fiston parce que là, il fait un poil super vieux quand même.
Du coté de Gaby, c’est juste abyssimalement pathético-tragique. J’ai l’impression d’avoir vu 14 millions de fois cette intrigue de Gaby qui a quelque chose qui ne va pas et en fait une montage. Tout ça à cause d’un petit mètre avant la zone verte de dépot des gamins … Et vu le système, il vaut mieux amener son gamin deux heures avant le début des cours pour espérer qu’il ne soit pas trop en retard … C’est juste affreux à s’ouvrir les veines que de suivre cela durant deux épisodes. Le seul éclair vient de Carlos et une trop courte scène de 30 secondes diablement efficace quand il arrive saoul pour aider Gaby. C’était juste parfait et poignant comme scène.
Car oui, c’est Carlos le grand gagnant des difficultés de la série. Il parait être le seul impacté par le meurtre, avec Susan. Très peu de scènes pour le beau latino, mais toujours efficace, retranscrivant très bien sa descente aux enfers entre sa culpabilité, sa femme qui fait comme si de rien n’était et les reproches vrais de Mike qui l’achèvent. (Enfin, j’aurais bien voulu voir si Mike aurait pris ses responsabilités de la manière dont il le dit à Carlos)
De son coté, Susan essaye de s’en sortir en faisant sortir d’elle ce qui la ronge et cela semble passer par des courts d’art à l’université. L’idée est bonne, les moments où Susan craquent sont bons, les passages nus sont efficacement drôles (mention spéciale à Lee qui passe sans la moindre raison présenter la mère de on ne sait pas qui (sûrement Bob) … enfin si, Jesus Marie Joseph). Mais globalement, l’ensemble de l’intrigue m’a paru bien longue dans son déroulement.
Bref, ron pfff ron pffff zzzz zzzz
2 épisodes à déconseiller à dépressifs et suicidaires. Circulez, y a rien à voir. Enfin si, il y a une chose à entendre: une phrase de MJ qui est dans une autre pièce ! Il est en vie et ça, c’est une bonne nouvelle !