Un évènement passé presque inaperçu :
Le 27 février, un groupe d’étudiants et de représentants des collectifs révolutionnaires a occupé le Palais archiépiscopale de Caracas, contraignant les salariés à quitter le siège. L’objectif était d'y diffuser un communiqué de protestation à l’égard de l’Eglise catholique. Le cardinal Jorge Urosa Savino, archevêque de Caracas, absent au moment de l’assaut, a considéré l’événement comme un fait de violence et a demandé au gouvernement national d’arrêter cette dérive tragique.
“Je déplore et je rejette l’occupation du Palais, parce que bien qu’il n’y ait pas eu de dégâts ni d’agressions envers les personnes, c’est toujours un acte de violence de déferler dans un lieu et d’en prendre possession, de faire obstacle au déroulement des activités, d’exiger que les personnes s’en aillent ou d’en interdire l’accès. Il est important que soit injectée une grande dose de sérénité et de calme. Visiblement, tous les secteurs de la société sont appelés à contribuer afin qu’il y ait le calme, la concorde, l’harmonie et la paix. Que toutes les choses se résolvent par voie démocratique, par le dialogue, la compréhension et la recherche commune des solutions".
Quelques jours auparavant, la Nonciature apostolique du Venezuela avait également été prise d’assaut.