A la dite fontaine des « Cars »
Je me suis penchée en dévotion
L’eau brillait pure telle du cristal
Malgré la vase souillant le fond
J’ai trempé mes lèvres tremblantes
Afin d’assécher mes larmes salées
Et tu m’es apparue si troublante
Toi la grâce, divine dans ce reflet
En un rai d’une blancheur aveuglante
Tu as caressé mon pâle visage
Mon teint, ma peau et mes tempes
Se sont éclaircis – doux mirage
La légende raconte que naguère
Tu guérissais en août les malades
Lors de processions débonnaires.
Merci ici-bas, pour toi la médiévale.