Dans un article, en anglais, de Hugh Schofield sur le Mag de la BBC, on s'interroge sur les raisons pour lesquelles Nicolas Sarkozy n'est pas aimé. Tout y passe, du bling bling à l'utilisation du mot "De Droite". J'y ai relevé deux choses.
Premièrement un journaliste explique que les Français sondés concernant des mesures prises par Sarkozy étaient plutôt favorables à ces décisions, tant que le nom de Sarkozy n'était pas mentionné! C'est complètement irrationnel mais c'est comme ça, et ça en dit long sur le déroulement de cette campagne présidentielle et ça en dit long sur l'après Sarko.
Deuxièmement sur un passage où il est question du bouquin de Bercoff, on nous dit que "Les Français étaient content sous Mitterrand et Chirac parce qu'on dorlotait leur sentiment postrévolutionnaire d'être un peuple choisit pour qui les règles normale de l'économie ne s'appliquaient pas"".. Je trouve ça un peu exagéré mais c'est à méditer.
La lecture de cet article me confirme dans un sentiment de malaise qui est partagé par beaucoup. L'avenir s'annonce très compliqué pour François Hollande. Le 6 mai, les Français vont voter avant tout contre Nicolas Sarkozy, et François Hollande aura beaucoup de mal à faire croire à un mandat en faveur de son programme. La fragilité du prochain gouvernement Hollande est presque inévitable, comme inscrite dans le script de cette campagne électorale.