Terminator 2: Spectres A Venise/Alienators: Shocking Dark

Publié le 20 avril 2012 par Olivier Walmacq

genre: science fiction, horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1990
durée: 1h30

l'histoire: Dans le futur, la ville de Venise est devenue le bastion sous-marin d'un conglomérat qui a expérimenté sur des humains un ADN révolutionnaire. Lorsque aucune nouvelle n'en parvient plus, une unité de marines se rend au plus profond de la cité pour en découvrir les raisons.

La critique d'Alice In Oliver:

Pour ceux qui ont le malheur de suivre ce blog, ils connaissent forcément le nom de Bruno Mattei, que l'on peut considérer comme le plus mauvais réalisateur de tous les temps. Pour mémoire, Bruno Mattei reste le véritable spécialiste des gros films à succès. Dans les années 80, Terminator et les deux premiers Alien cartonnent au cinéma.
Bruno Mattei a bien l'intention de profiter de cette nouvelle tendance et de renifler du côté des films de James Cameron.

Ce qui donne Terminator 2: Spectres à Venise, réalisé en 1990. A noter que le film est également connu sous le nom d'Alienators:  Shocking Dark.
Pour les suicidaires, le film est disponible en version originale sous-titrée français sur Youtube. Evidemment, un tel titre laisse rêveur tout nanardeur qui se respecte. L'affiche de cette série Z a le mérite de prévenir.
Il s'agit évidemment d'une copie honteuse de l'affiche du premier Terminator.

Avec Terminator 2: Spectres à Venise, Bruno Mattei a pour ambition de signer la suite du film réalisé par James Cameron.
En vérité, Alienators: Shocking Dark est un mélange d'Aliens le retour et de Terminator premier du nom. Malheureusement, la comparaison s'arrête bien là.
Encore une fois, Bruno Mattei fait du Bruno Mattei.

Par là, comprenez que Terminator 2: Spectres à Venise brille surtout par sa nanardise. D'ailleurs, Bruno Mattei sévit ici sous son pseudo de prédilection, donc, Vincent Dawn. Bruno Mattei signe donc à nouveau une énorme bouserie dont il a le secret. Le scénario est totalement incompréhensible.
Attention, SPOILERS ! Je préfère prévenir: ça fait sérieusement mal au derche !

Dans le futur, à Venise, des scientifiques ont manipulé l'ADN de certains êtres humains. Ces derniers se sont transformés en monstres et sévissent désormais dans les bas fonds de la ville. Des Marines sont alors envoyés en mission pour débusquer les créatures. La première partie du film s'apparente donc à un Aliens du pauvre.
Bruno Mattei reprend donc à sa façon les grandes séquences du second volet. Seule différence, la petite fille d'Aliens le retour, donc, Newt devient Simone.
Et Sigourney Weaver est remplacée par une pseudo sosie. Tout du moins, son clone est également brune et coiffée de la même façon.
Hélas, la ressemblance s'arrête bien là.

Pour le reste, un cyborg vient également traîner son museau, l'androïde étant déterminé à capturer les monstres du coin.
C'est la seconde partie du film, qui vient donc renifler du côté du premier Terminator. Pourquoi le cyborg veut-il sauver les créatures ?
On ne le saura jamais... Comme je l'ai déjà souligné, Terminator 2: Spectres à Venise marche sur les plates bandes d'Aliens le retour.
On retrouve donc les Marines, qui ne sont que des pâles imitations et/ou faux sosies des acteurs du film de James Cameron.
Ce qui vaudra un procès à Bruno Mattei pour avoir réalisé une copie honteuse, foireuse, nulle, fauchée mais toujours hilarante, le film multipliant les faux plans et les mauvais raccords. Bref, du grand Bruno Mattei.

Note: impossible de noter ce machin
Note nanardeuse: 19.5/20