Sans saveur et parfois malodorante... la campagne présidentielle prend fin ce soir. Un sentiment de morosité pesante et si peu d'enthousiasme. La presse internationale la qualifie d'ennuyeuse et plus grave de superficielle, sans idée apparente. Néanmoins, elle est scrutée avec attention. Mélenchon a les faveurs de plusieurs quotidiens africains, Nicolas Sarkosy divise ici comme ailleurs, ....
Là où il devrait y avoir de l'espoir, il y a beaucoup de résignation et le premier tour utile relève du devoir plutôt que du désir, de la raison plutôt que de la passion. Une campagne à l'image des sites des candidats sur le web, une certaine uniformité, peu d'originalité à l'exception du Front de gauche qu'une absence de moyens aura obligé à être plus créatif que les autres. Un manque d'imagination et d'audace frisant le désespérant.
Une campagne électorale qui nous laisse sur notre faim. Malgrè tout, nous irons aux urnes .... et la tyranique majorité l'emportera... Pourvu qu'elle penche du bon côté.