- Février 2012 -
Koh Samui, donc… dont la réputation n’est plus à faire…
Lamaï est l’une des plus belles plages qui soient, surtout avant l’orage, lorsque la mer se fait un peu plus forte, plus sombre, plus lourde…
La pluie qui tombe à gros grains mats sur les feuilles des bananiers : la prédiction du cuisinier laotien s’est avérée exacte…
Le lendemain, faire le tour de l’île en songthaew pour trente bahts par personne (environ 0,80 cts d’euro) … et se féliciter d’avoir refusé l’offre “alléchante” d’un moto-taxi, tant la route ”descend” vers le Nord en lacets vertigineux…
Bophut – Fisherman Village… comme son nom ne l’indique presque plus, le village de pêcheurs est devenu un quartier faran’g où ont fleuri les “Cafés de Paris”, et autres pizzérias (!!) …
Il faut chercher un peu avant de trouver de la street-food locale, mais à l’angle d’une ruelle, une marchande ambulante vend pour 7 fois moins cher du riz gluant grillé et du poisson farci à la citronnelle… à se damner, tout simplement…
Presque sous le ponton, une famille ratisse le sable à la recherche de coquillages. Les gosses nous regardent avec de grands yeux, sans sourire.
Un pêcheur solitaire sous le soleil plonge et replonge son filet, dénoue, déploie, recommence….
Quelques poissons argentés, jolis comme de petits jouets, viennent s’échouer sur le sable à nos pieds.
Une jonque en bois qui sonne un peu faux amarrée au ponton et un mythe définitivement bousculé par un speed-boat estampillé “James Bond” en lettres bleues…
Autant rentrer à Lamaï en songthaew – en suivant la route qui fait la boucle, et debout sur la plate-forme arrière, c’est plus “sadük” (*)
Une halte au port de Nathon, et comme souvent l’attente aléatoire : le chauffeur ne repartira que lorsqu’il l’aura décidé…
Il y a tant à voir : les eaux violettes et vertes des Waterfall, un district animé, une plage lumineuse… tout ceci se succède très vite, trop vite, puisque nous devons prendre le bateau le lendemain dès l’aube, à destination de Chumpon, puis Prachuap Khiri Khan (où nous n’arriverons jamais…)
A vrai dire, c’est à partir de là que les choses sont devenues un peu compliquées…
(*) “sadük” : amusant, drôle…