Un tribunal sicilien a décidé de libérer un homme accusé d'appartenir à la mafia au motif que son obésité était incompatible avec un séjour dans les cellules italiennes.
L'avocat du détenu, Me Raffaele Bonsignore, avait déposé une requête pour demander sa libération pour cause "d'obésité sévère", "une pathologie incompatible avec la détention".
Salvatore Ferranti qui, à 36 ans, affiche 210 kg sur la balance, a été autorisé à regagner son domicile après avoir passé six mois dans quatre prisons successives de la Péninsule, a expliqué son avocat à Reuters, confirmant des informations parues dans un journal local.
Les gardiens des deux premiers établissements pénitentiaires ont expliqué qu'ils devaient constamment aider le détenu à s'habiller, à se déshabiller, à se déplacer ou encore à aller aux toilettes.
Les employés des autres prisons ont pour leur part déclaré qu'ils n'y avait pas de lit suffisamment grand pour lui, qu'il lui était impossible de passer la porte des toilettes et qu'ils n'auraient pas su quoi faire s'il avait dû être transféré d'urgence à l'hôpital.
Salvatore Ferranti était accusé d'appartenir au clan mafieux que dirigeait Salvatore Lo Piccolo, "le parrain des parrains" avant son arrestation en novembre.
Philip Pullella, version française Myriam Rivet
Reuters