Année : 2001 (JP) 2002 (FR)
Type : SHOJO
Genre : Romance
Volumes : 8
Synopsis : Motosuwa Hideki est un étudiant raté, bon à rien, mauvais en tout, qui ne rêve que de s'acheter un ordi, ces robots à forme humaine très utiles dans la société. Mais ces ordis coutent très chers et Hideki n'a pas du tout les moyens ! Un jours qu'il rentre de son petit boulot, il croise l'ordi de ses rêves, au milieu des poubelles... Il la baptise Tchii, car c'est le seul mot qu'elle peut prononcer : en effet, toutes les données ont été éffacées, et il semble qu'elle ne se souvienne de rien. Hideki va alors devoir faire son éducation, mais va, peu à peu, oublier que ce n'est qu'une machine...
Mon avis : C'est le tout premier manga que j'ai lu ! Et c'est grace à lui que j'ai continué à collectionner les mangas, puis que je me suis mise a regarder des animes, puis que je me suis intéressée au Japon... Enfin c'est ce qui a été le début d'une grande passion =)
Alors, oui, aujourd'hui on fait beaucoup mieux, mais Chobits reste quand même un classique du genre, et je reste nostalgique quand j'y repense ^^ Hideki est le cliché de l'étudiant qui n'a rien pour lui, célibataire confirmé, un peu pervers sur les bords mais profondément gentil. Tchii quant à elle représente la machine, mais au contraire d'un être froid et sans sentiment, elle se révèle être comme un enfant qui découvre le monde, et elle va comme on s'y attend, s'attacher à Hideki.
Outre la romance qui est quand même le sujet principal de l'histoire, ce manga nous propose quelque interrogations sur le rapport homme/machine (question que l'on peut retrouver dans le manga Pluto également) et sur l'évolution du monde vis à vis d'elles. Aujourd'hui, on ne peut voir personne sans son téléphone portable et dans le manga, on ne peut voir personne sans son ordi personnel... On peut donc voir que dans notre société actuelle, on a déja une dépendance de la machine, et que l'on ne s'en étonne plus le moins du monde.
Question dessin, CLAMP n'a plus rien à prouver, je préfère ce style un peu plus réaliste que celui de Tsubasa Reservoir Chronicles, c'est propre, les vêtements sont magnifiquement détaillés... Le fait que la série soit courte est un atout, on ne traine donc pas trop, même si quelques longueurs subsistent (quand Tchii lit La ville déserte par exemple, la, on s'ennuit). C'est un peu culcul la praline à certains moment, mais si on sait d'avance de quel genre de manga il s'agit, on apprecie tout de même.
Ma note : 13/20