Underworld 4 : Nouvelle ère // De Mans Marlind et Björn Stein. Avec Kate Beckinsale et Stephen Rea.
Quatrième volet d'une autre saga de vampires, mais ici bien plus gothiques que ceux de Forks. L'univers est assez bien conservé puisqu'il marquait le retour en grande pompe de Kate Backinsale
dans le rôle de Sélène après avoir abandonné la franchise un film plus tôt (elle ne joue pas dans le trois). Quand on voit ce que les quatrième film donnent, et notamment Resident Evil 4
Afterlife, dans un genre assez proche finalement, on peut avoir peur pour ce film et puis finalement, il s'avère bien meilleur depuis le second volet, qui restait le meilleur de la saga à mes
yeux. Au final, il y a beaucoup de défauts dans Underworld 4 comme des effets spéciaux de seconde zone (on peu s'estimer heureux car niveau production on sent pertinemment que l'on est loin du
blockbuster), un scénario bourré de conneries niveau dialogues et d'incohérences dans l'histoire, sans parler des détours faciles pour éviter de réfléchir, mais ce qu'il réussi à faire c'est à
divertir. Je ne me suis pas ennuyé durant l'heure et demie de ce film. Je partais avec un gros a priori, dissipé tout au long du film.
Depuis des siècles Lycans et Vampires se livrent une bataille sans merci. Mais les deux races sont à l’aube d’une ère nouvelle car les humains, qui ont récemment découvert leur existence,
décident de cesser leurs conflits internes pour s’engager ensemble dans la lutte contre ce qu’ils considèrent comme des fléaux. Sélène s’attire la convoitise de l’armée et des scientifiques. Une
traque incessante commence alors contre la plus redoutable des vampires.
Evidemment, Underworld 4 n'est pas accessible à tout le monde. Partant avec le handicap d'être au beau milieu d'une franchise assez ratée (on ne peut pas dire qu'au global les quatre films soient
des réussites), on se devait de combler mon envie féroce de voir de l'action. C'est ce qu'il fait, tout au long de l'épisode entre course poursuite (la première en voiture était assez bonne en
son genre malgré la reproduction assez dégueulasse niveau effets spéciaux de nos créatures préférées les Lycans). Underworld 4 c'est le pur film qui fait jeu vidéo de l'intérieur, on vit des
scènes d'action, et c'est tout ce qui compte. On voit clairement que le but est de ne pas nous faire réfléchir sur l'histoire qui tient elle, sur un mouchoir de poche. Peut être qu'étoffée, le
film en serait ressorti encore meilleur. Mais je n'en suis pas certain. La multiplication des protagonistes au fur et à mesure du film plonge l'histoire dans le chaos et l'incompréhension. La
lecture de l'histoire se fait donc à la louche, entre deux bonnes petites scènes de combat maitrisée par notre Kate Beckinsale en chef.
Le gore offre à Underworld 4 un élément supplémentaire pour faire régner l'anarchie dans son récit. Car le scénario, écrit avec les pieds n'offre aucune réelle évolution vis à vis de Sélène, quoi
que sa petite vendetta était sympathique à suivre (en termes d'intrigues). De l'esbroufe en veux-tu en voilà, une Sélène en furie, et quelques effets ici et là, voilà ce doit est doté Underworld
4. C'est loin d'être un film mémorable mais il offrira à ceux qui ont appréciés cette franchise une nouvelle manière de s'amuser avec Kate Beckinsale. J'ai tout de même un peu de peine pour
l'actrice qui s'est coltinée un navet (Contrabande) et ici un film de seconde zone qui n'est pas hyper réjouissant non plus si l'on part d'un avis des plus terre à terre et objectif. Mais moi, je
ne vais pas juger un film par rapport à des critères lancinants, je jauge le vrai plaisir que j'ai pris ou non devant. Underworld 4 aura révélé une chose, que l'on peut faire de la merde mais de
la bonne merde et que forcément, cela passe bien mieux.
Note : 5/10. En bref, un volet bourré d'action et de scènes assez gores mais efficaces. Le film pèche alors sur son scénario sans queue ni tête et sur quelques effets spéciaux.