Mad Catz, et sa gamme Cyborg, nous avait déjà séduit avec ses équipements de gamers ultras léchés qui venaient équiper nos petits pc adorés. Souris, claviers, tapis de souris et manettes, c’est au tour du casque gaming d’être repensé par Cyborg. Vendu 150 euros avec une disponibilité annoncée pour cet été, ce casque mérite-t-il le bras qu’il coute ?
Design et conception
La gamme Cyborg a toujours eu un design très tranché pour ses produits. Soit l’on adore, soit l’on déteste. Dans la ligné de ses autres périphériques, comme la souris Cyborg MMO7, le FREQ 5 a des lignes sèches et des inserts métalliques qui donnent un look très déconstruit à l’ensemble.
Peaufiné à l’extrême, le design est tout de même moins audacieux que les autres périphériques Cyborg. Mais quand on investit dans un produit de la marque, on ne recherche pas le design avant tout (Razer est là pour ça).
Mad Catz nous propose deux types de câbles, tous les deux en nylon, pour le FREQ 5.
Le premier est un câble USB qui ne plaira pas à tout le monde et qui finira vite dans un placard.
L’autre est une prise jack de 3.5mm compatible smartphones et baladeurs. Il faut noter que l’embout du Jack est assez gros, et qu’il peut être compliqué de le brancher sur un smartphone disposant d’une coque. Sur un iPhone 4s avec une coque Belkin en cuir, la prise Jack s’écrase sur la coque en plastique entourant le port dédié.
Nous avons donc la liberté de choisir le câble, chose que n’avait malheureusement pas proposée l’excellent casque Diablo 3 de Steelseries.
Notons que le micro est détachable et permet une utilisation décomplexée du casque dans le métro ou le bus.
Confort et boutons
Les écouteurs font dans le classissime et ne se démarquent pas de la concurrence. Ils nous offrent un confort parfait et une isolation optimale. Impossible d’entendre quoi que ce soit avec le casque sur les oreilles.
Un gros bémol cependant sur l’arceau rembourré en caoutchouc. Cela rend extrêmement désagréable l’enfilage du casque pour les personnes ayant les cheveux un peu longs (comme moi). Pour les chauves, aucun problème.
En ce qui concerne les boutons, MadCatz a choisi de les placer directement sur les écouteurs . Ce placement curieux demande un petit temps d’adaptation pour bien connaitre l’emplacement de chacun d’eux, faute de les voir. Mais leurs positions ne sont pas handicapantes une fois l’habitude prise.
Son
Et maintenant passons au coeur du test : le son. Disposant de transducteurs 50mm, et d’un son stéréo, l’écoute et l’immersion sont tout simplement parfait. Oui, oui, parfait avec un casque seulement en stéréo.
Les basses feront trembler vos petits os de geeks. Que ce soit en gaming ou en écoute sur un smartphone. Testé sur smartphone avec du son qui envoie un peu comme du Dream Theater ou du Opeth, et cela même dans la folie matinale parisienne, le casque donne vraiment l’impression d’être en concert avec ses basses très (peu être trop ?) développées.
En ce qui concerne le gaming, le Cyborg FREQ 5 remplit également parfaitement sa mission. En pleine session de Battlefield 3, la stéréo remplit sa mission et les grenades qui pètent à côté de vous sont un régal pour les oreilles. Testé également sur un jeu plus tranquille, Star Wars the old republic, il donne vraiment l’impression d’être au cinoche quand les sabres lasers sont dégainés. Merci les basses.
Conclusion
Malgré quelques petites maladresses de conception (Arceau en caoutchouc et prise Jack assez grosse), le Cyborg FREQ 5 remplit sa mission avec brio. Les transducteurs 50 mm font leur boulot, la stéréo également. Mad Catz nous avait toujours habitués à faire des produits de qualité pour sa gamme Cyborg, et cela n’est pas près de changer. Un casque rentrant dans le panthéon des hauts de gammes, mais avec une qualité et une finition un peu en deçà des meilleurs Steelseries.
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