Bientôt, une simple prise de sang suffira pour diagnostiquer votre niveau de dépression.
C’est du moins ce qu’affirment des chercheurs américains qui ont identifié dans le sang des marqueurs biologiques de la dépression, dans une étude effectuée auprès d’adolescents dépressifs.
C’est une avancée majeure dans l’identification et la caractérisation de notre maladie. Actuellement, il est difficile pour le médecin de différencier un simple vague à l’âme d’une dépression majeure. Le diagnostique dépend de la capacité du patient à mettre des mots justes sur son mal-être et dépend aussi de l’aptitude du médecin à interpréter ces symptômes lors d’une première consultation. Ça finit généralement par une boite de Lexomil…
Cette étude a le mérite d’avoir distingué parmi les adolescents dépressifs, ceux qui souffraient de dépression et ceux qui souffraient juste de troubles anxieux. Le test sanguin pourra ainsi stopper la prescription systématique d’antidépresseurs inadaptés au type de dépression dont souffre le patient.
Je rappelle que la France consomme 65 millions de boites d’antidépresseur par an.