Après l'argent de l'Ours, l'argent de l'Eau : Après avoir coupé l'eau au berger du Bénou, Joseph Paroix, le maire de Bielle, Jean Baylaucq, détaille les conditions d'un apaisement du conflit.
" La montagne est souvent qualifiée de "château d'eau". L'eau est un bien d'intérêt général qui ne peut être gérée qu'en "bien commun" car nous intervenons tous sur sa qualité. C'est pourquoi l'IPHB a un rôle important à jouer par rapport à ce nouveau domaine de travail. Elle interviendra, au niveau de la qualité des sources en estive et en accompagnement des initiatives valléennes d'amélioration de la qualité des cours d'eau."
(Site de l'IPHB)
Pour Jean Baylaucq, Joseph Paroix peut rester et avoir de l'eau à vie, mais uniquement ...
- s'il demande l'annulation de sa demande de permis de construire.
- s'il demande l'abrogation de l'arrêté préfectoral qu'il s'était fait accorder sur l'appartenance de la source.
- s'il fait voter au conseil municipal de Bilhères que l'eau n'appartient pas à la commune de Bilhères mais à la commission syndicale et qu'elle a une vocation uniquement pastorale.
- s'il rembourse les frais de justice de la commune de Bielle, soit 15.554 euros.
Et comme le dit un lecteur de La République des Pyrénées : "Il y a du travail ! Autant gravir le pic du Midi d'Ossau en tongues et à cloche-pied, plus simple et plus rapide !" Sur que cela va apaiser le conflit. Joseph Paroix est peut-être un berger dans les nuages, mais Baylaucq garde les pieds sur terre. (Ou le bec dans l'eau ?)