Jay Ahr, un nom de marque à consonance orientale, mais il n’en est rien. Il s’agit de la retranscription phonétique, en anglais, des initiales (JR) de son créateur Jonathan Riss.
Né à Paris, mais ayant vécu toute son enfance entre Bruxelles et Anvers il n’a pas suivi d’école de mode ou fait d’apprentissage dans un grande maison. Il possède un parcours singulier.
Tout commence à Dniepropetrovsk en Ukraine où il est directeur artistique d’une usine de fabrication de tissu pour l’armée soviétique… Puis ce sera l’Inde, l’Angola, New-York et enfin le retour à Paris.
Pendant toutes ces années il apprendra la broderie, montera des ateliers de joaillerie, apprendra les différents artisantas locaux, sera chercheur de diamants bruts.
A New York, il rassemblera toutes ses expériences pour faire les vitrines de Bergdorf Goodman et Barneys avant d’ouvrir Jay Ahr son propre studio de création de luxe à Paris.
Ses réalisations témoignent de son parcours atypique. Le tissu est retravaillé, plissé, brodé créant des effets matières rappelant, alors le travail d’artisan… de luxe.
Dans les couloirs de son studio on peut découvrir une autre facette du talent de Jonathan Riss.
Il expose 14 broderies de vertébrés qu’il a réalisé sur la base du travail Evolution du photographe Patrick Gries. Véritable mise en abîme avec le travail du photographe, chaque broderie retranscrit l’Evolution de cet art dans le temps aussi bien sur le plan culturel que technique.
Un style qui marie les matières précieuses, la couture, la broderie et la joaillerie pour une mode authentique, hors des tendances mais pas déconnectée.
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