Pour clore cette escapade nantaise, parlons de l’exposition au Musée des Beaux-Arts (jusqu’au 25 Mai) où Claude Rutault* a mis en scène les oeuvres de Jean Gorin, un des rares disciples français de Mondrian. La redécouverte de l’oeuvre de Gorin n’intéresserait sans doute que quelques spécialistes ou érudits de l’étape, car cette pureté et cette déclinaison du ‘Stijl’ en trois dimensions ne rameutent plus guère les foules, ni n’inspirent plus beaucoup d’artistes.
Ainsi, un tableau de Gorin est présenté seul sur un mur jaune à côté de compositions ‘définition/méthode’ de Rutault.
D’autres toiles tri-dimensionnelles de Gorin ressortent sur un mur peint en gris : ce gris est-il peinture ou scénographie ?
Enfin, des sculptures de Gorin (compositions spatio-temporelles) sont présentées dans une géode utopique. Ci-contre Composition spatio-temporelle n°97, Relation de volumes dans l’espace, 1937.
Au fait, est-on certain que toutes les toiles de Gorin sont bien accrochées dans le bon sens ?
* Claude Rutault a été le sujet du deuxième billet de ce blog, il y a bientôt trois ans.
Photos 1, 2 et 3 de l’auteur. Photo 4 provenant du Musée.