« Mariage » homosexuel, euthanasie, mères porteuses… dans son interview à Famille chrétienne, lundi, le candidat socialiste François Hollande a montré l’incompatibilité de son programme avec les points non-négociables (PNN) fixés par les catholiques dans cette campagne électorale.
On peut cependant reconnaître au favori des sondages une certaine sincérité : même à quelques jours du premier tour, il n’hésite pas à dire aux catholiques à quel point ses positions sont inacceptables pour les électeurs catholiques.
On doit également reconnaître qu’il définit correctement le mariage civil, par opposition au mariage religieux, quand Famille chrétienne l’interroge sur son soutien au « mariage » homosexuel :
« [C]haque religion est libre de poser ses propres règles relatives au mariage. L’État, lui aussi, est libre de poser les siennes, puisque la légalisation concerne le mariage civil. »
Ainsi est illustré, par le candidat socialiste, la destruction du mariage religieux par le mariage civil :
Si le mariage devient un simple contrat, une simple démarche administrative, comment s’étonner que le mariage soit si mal en point aujourd’hui ? L’engagement est si lâche qu’il n’engage, en réalité, pas du tout. Tout homme politique, si bien intentionné qu’il soit, ne pourra jamais faire du mariage « civil » autre chose qu’une démarche administrative, car l’administratif est le propre de l’État. S’il faut rendre à César ce qui est à César, il faut aussi rendre à Dieu ce qui est à Dieu.